Les joyaux du paradis
de Donna Leon

critiqué par Falgo, le 8 juillet 2017
(Lentilly - 84 ans)


La note:  étoiles
Filandreux
Je n'avais jamais rien lu de cet auteur avant ce livre que j'ai pris à la bibliothèque en raison de sa réputation. Et je suis totalement déçu. Il s'agit d'une pseudo-enquête - sans le fameux commissaire Brunetti, menée par une musicologue sur l'héritage d'un musicien oublié, Steffani. Le roman se concentre plus sur les émois de la musicologue de retour à Venise, sa ville natale, que sur le contenu de l'héritage. Ses pas dans la ville, ses rencontres, dont l'avocat des héritiers, ses relations avec l'une de ses soeurs, etc. occupent largement le récit. Les aperçus musicologiques, qui pourraient être passionnants, relèvent plus de la documentation générale que de l'intérêt personnel de l'auteur. Le lecteur n'apprend rien sur Venise, ni d'aujourd'hui ni d'hier. J"ai l'impression que l'auteur a découvert le sujet par hasard et ne s'y est pas attaché.. De plus le style est d'une grande banalité, les fréquentes digressions ne présentant pas d'intérêt.
Confusion 4 étoiles

Premier ouvrage de cet auteur et plutôt déçue.. Se baser sur un personnage réel pour développer un roman d'enquête ne m'a pas séduite, je préfère que les limites soient claires. De plus l'intérêt n'est pas soutenu, On suit un quotidien plutôt banal, ou au contraire très technique de travail de documentation d'archives..
La fin de la quête est assez originale et cohérente.

Eoliah - - 73 ans - 3 mars 2024


Ni le paradis. Ni un joyau. 3 étoiles

Il y a bien Venise comme dans tous les romans de l’auteur, mais on ne vibre pas autant qu’on le voudrait.
Caterina, notre héroïne, est assez sympathique, mais à choisir, je prendrai tout de même le commissaire Brunetti, personnage fétiche de la romancière, qui certes ne déborde pas non plus de charisme, mais qui au moins met un peu plus de rythme dans ses enquêtes.

L’histoire s’enlise, se traîne et le lecteur a des difficultés à comprendre le prétendu complot qui se trame dans les recherches notre héroïne, musicologue et archiviste, chargée de déterminer à qui reviendra l’héritage d’un castrat mort au début du 18ème siècle.

On conclut avec un dénouement qui sort littéralement de la boite, pour arriver à un épilogue où la morale et le politiquement correct triomphent. Très américain comme happy end.

Pacmann - Tamise - 59 ans - 3 février 2021