Ne reviens jamais
de David Bell

critiqué par Nathavh, le 22 juin 2017
( - 59 ans)


La note:  étoiles
Ne reviens jamais
Elizabeth Hampton étudie et enseigne l'histoire à l'université de L'Ohio. A 26 ans, elle se veut indépendante et a bien l'intention de mener sa vie comme elle l'entend. Elle a un frère Ronnie vivant toujours avec sa mère Leslie.

Elle est partie de chez elle depuis six semaines suite à une dispute au sujet de Ronnie. Leslie voulait lui faire promettre de veiller sur son frère Ronnie, si un jour elle n'était plus là.

Un coup de fil lui annonce le décès de sa maman. Elle se précipite pour réconforter Ronnie et elle apprend en arrivant que Leslie a été victime d'un meurtre et que son frère est le principal suspect.

Effondrée, elle trouve réconfort auprès de son oncle Paul qui avait promis de prendre soin de Ronnie.

Elizabeth doute de la culpabilité de son frère, elle est convaincue de son innocence d'autant plus qu'il se passe des choses bizarres ; un cambriolage à son domicile, un testament modifié...

C'est un grand format de 357 pages que j'ai littéralement englouti en peu de temps. Ce drame psychologique familial est captivant et sombre à souhait.

De courts chapitres, un rythme lent au départ, le temps que les choses se mettent en place et le récit s'accélère au fil des pages. David Bell distille avec finesse des intrigues, des pistes et indices. Il y a des rebondissements, des fausses pistes et cela devient peu à peu un page turner. J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à la lecture.

Je remercie les éditions Actes Sud pour cette surprise inattendue.


Ma note : 8.5/10


Les jolies phrases

Et j'ai constaté une vérité universelle : la mort donne faim. Soit parce que les gens décident de croquer la vie à pleines dents à la suite d'un décès, soit parce qu'ils ne savent pas de quoi parler en ce genre d'occasion.

La vieillesse est un putain de naufrage. C’est peut-être la seule chose pire que de se retrouver seul.