Croix de fer: Un roman sportif
de Louis Le Baraqué

critiqué par Lettres it be, le 14 juin 2017
( - 30 ans)


La note:  étoiles
"Croix de fer" de Louis le Baraqué : un Billy Elliot sous stéroïdes
Une couverture en noir et blanc qui captive l’œil et qui pourrait presque cacher une bande-dessinée en son sein, un pseudonyme qui intrigue, un résumé qui aborde moult notions (l’amour, la torture, l’humour etc) … « Croix de fer » surprend avant tout par sa forme. Qu’en est-il du fond ? Lettres it be vous dit tout !

// « Suivront pour moi des débuts de relation, qui se termineront en queue de poisson … Elle est mon rosebud. La faiblesse de mon for intérieur. Je regrette tellement que nous ne nous soyons jamais vraiment connus. Toujours est-il que je serai à jamais mort d’inquiétude à son sujet … » //


# La bande-annonce

(Quatrième de couverture) : Louis le Baraqué, personnage hors norme, mégalo, destin et parcours atypiques, vingt ans de compétition dans un sport méconnu : la gymnastique.
Performances uniques, Montmartre, le café de famille, la musculation, les services français, la psychiatrie, la torture, l’amitié, les amours, l’humour aussi …


# L’avis de Lettres it be

« Croix de fer » est un roman – autobiographique (?) – essai de vie (?) qui ne cesse de surprendre. Page après page, on navigue dans les grands événements de la vie de Louis le Baraqué, un personnage aux mille facettes, entre Billy Elliot après une cure de stéroïdes et Randall P. McMurphy, le héros de « Vol au-dessus d’un nid de coucou », pour ce même rapport à la folie ordinaire. On passe de longues séances harassantes de gymnastique et de musculation, à Montmartre, au café familial sans laisser poindre l’ennui. Le récit est rythmé quoi que peu palpitant. Et la fin donne un tout autre tournant au livre …