L'expédition du Poisson Parlant
de William Ernest Bowman

critiqué par Marvic, le 13 juin 2017
(Normandie - 65 ans)


La note:  étoiles
Déjanté
Attirée par la couverture ressemblant à un livre jeunesse, alléchée par la préface promettant un moment de divertissement "une contribution indélébile à l'histoire de la littérature humoristique anglo-saxonne", je commençai avec curiosité les aventures du héros aventurier, Binder.
Appelé par un ancien collègue, Willy Wagstaff, il se laisse entraîner dans une expédition maritime pour retrouver les poissons parlants, sur les traces des Buburups, habitants d'une île perdue du Pacifique.
Notre aventurier, narrateur, écrivain et surtout financier se retrouvera sur un radeau, avec la grenouille Darwin, l’huître Neptune, mais aussi les "affiliés au club des Martyrs : Hugo Hurlstrom, Cwmlad Jones et Batters".
Sans oublier deux chats qui, se reproduisant à une vitesse exponentielle, menaceront de faire chavirer le radeau.

Très justement publié dans la collection "les insensés", ce roman est un festival d'élucubrations plus ahurissantes, plus loufoques les unes que les autres.
Un roman qui se lit vite, mais qui ne m'a pas intéressée du tout.
On trouve de drôles de choses sur les tables des restaurants belges...
Un cartoon littéraire 10 étoiles

Personnellement, j'ai adoré. Cet auteur n'a écrit que deux livres, deux parodies burlesques que l'on peut comparer à celles de Stephen Leacock ou de Woody Allen mais qui font surtout penser aux merveilleux dessins animés de Tex Avery. Ce n'est pas non plus un hasard si le génial Gossens a accepté d'illustrer la couverture. Evidemment cet humour sens dessus dessous ne peut pas plaire à tout le monde mais les vrais amateurs de nonsense ne bouderont pas leur plaisir.

Gladys Hill - - 56 ans - 14 juin 2017