Un appartement à Paris
de Guillaume Musso

critiqué par Coper, le 17 avril 2017
( - 40 ans)


La note:  étoiles
Mauvais
Présentation de l'éditeur :
" L'art est un mensonge qui dit la vérité... "
Paris, un atelier d'artiste caché au fond d'une allée verdoyante.
Madeline l'a loué pour s'y reposer et s'isoler.
À la suite d'une méprise, cette jeune flic londonienne y voit débarquer Gaspard, un écrivain misanthrope venu des États-Unis pour écrire dans la solitude. Ces deux écorchés vifs sont contraints de cohabiter quelques jours.
L'atelier a appartenu au célèbre peintre Sean Lorenz et respire encore sa passion des couleurs et de la lumière. Terrassé par l'assassinat de son petit garçon, Lorenz est mort un an auparavant, laissant derrière lui trois tableaux, aujourd'hui disparus. Fascinés par son génie, intrigués par son destin funeste, Madeline et Gaspard décident d'unir leurs forces afin de retrouver ces toiles réputées extraordinaires.
Mais, pour percer le véritable secret de Sean Lorenz, ils vont devoir affronter leurs propres démons dans une enquête tragique qui les changera à jamais.


De manière générale, je précise que je lis peu les romans de G.Musso que je trouve souvent trop simplistes tant dans l'histoire que dans la narration, généralement je les trouve mous. Du "thriller" (si tant est qu'on puisse les ranger dans cette catégorie) assez bas de gamme en comparaison de nombreux autres auteurs bien meilleurs mais bien moins connus (malheureusement).
Cette fois, finissant un bon livre, je me suis dit pourquoi pas retenter ? les critiques sont élogieuses...

Une fois encore déçue...
G. Musso surfe sur la mode de l'art urbain et du mythe de Banksy dont il s'inspire très grandement. Mais le livre reste creux, le fond peu documenté, l'histoire grotesque... je n'ai pas aimé les personnages non plus, même les descriptions de l'artiste mort sont fades... dommage quand le fond de l'histoire reste l'art (et donc l'imagination, la poésie... ça aurait dû transporter le lecteur).

Bref, aucun intérêt...
A vouloir écrire trop vite et publier pour publier, le travail est bâclé.
Bluffant 8 étoiles

Franchement, c’est mon 2e ‘Musso’ après un essai qui n'avait pas été entièrement concluant pour moi mais celui-ci m'a vraiment bien plu. C'est un pro de l'écriture ce gars-là. C'est plutôt facile à lire, c'est bien écrit quoiqu’en disent certaines personnes, il a beaucoup d'imagination et de savoir-faire. Par exemple, faire avancer l’intrigue en suivant en même temps les 2 personnages principaux dans leurs investigations et en alternant dans les chapitres comme souvent font les auteurs actuels SANS perdre le lecteur et en l’intéressant, c’est fort. De plus, il se sert de toutes les innovations technologiques actuelles (impossible de situer le roman en 2010 ou en 2015 : c’est maintenant que cela se passe), brosse un portrait des villes telles que nous les connaissons trop bien avec pollution, encombrement, proximité … manque que le Covid ☹. Mais je suppose que ce sera dans le suivant !
Madeline, Gaspard et les autres.

Ardeo - Flémalle - 76 ans - 14 août 2020


Une salade de Musso …de premier choix. 8 étoiles

C’est en lisant le résumé de ce roman que j’ai décidé d’acheter à prix réduit mon premier Guillaume…
Et j’ai eu du pif... même si l’auteur use dans son roman de pas mal de citations qui d’ailleurs, sont toutes aussi pertinentes les une que les autres comme celle-là par exemple « Je suis profondément optimiste sur rien du tout » de Francis Bacon. Je me suis régalé. Par l’intrigue bien sûr, mais aussi par ces deux personnages principaux malmenés tout le long de leur enquête.
Un bon petit moment.

Pierrot - Villeurbanne - 72 ans - 27 août 2018


Quand des existences bancales se soutiennent l'une l'autre 8 étoiles

L'ex-policière Madeline Greene et l'auteur Gaspard Coutances ont tous deux loué la même maison à Paris. L'une, dépressive, se prépare à une intervention chirurgicale et l'autre, alcoolique, vient y écrire sa pièce de théâtre annuelle. L'agence immobilière a fait une erreur en la louant deux fois. Cette maison a appartenu à un peintre renommé, mort récemment.
Après le clash entre les deux locataires, leur attention se focalise petit-à-petit sur trois tableaux disparus présumés peints à la fin de sa vie et ensuite sur le drame qu'a vécu le peintre Sean Lorenz. En effet, il a perdu son fils suite à un kidnapping. Ce drame vient raviver chez les deux protagonistes leur histoire personnelle douloureuse.
Excellent roman ! Passionnant ! L'enquête est menée à deux, la plupart du temps chacun de son côté. Cela se lit facilement et le style est convenu, mais le lecteur passe un agréable moment ! Un bon Musso !
Petit bémol pour la toute fin qui suggère qu'on peut effacer les drames de l'existence d'un revers de main et ne plus s'en souvenir (hautement improbable).

Pascale Ew. - - 56 ans - 23 novembre 2017


Street Art 7 étoiles

Ok on pourra tout dire, que Musso Brothers c'est comme Levy (Marc) de la littérature facile, littérature de gare.
Ok, mais pour les vacances cette littérature, c'est pas si mal, facile à lire on ne perd pas le fil.
Je venais de finir (l'excellent) livre de Mathias Malzieu - Le journal d'un vampire en pyjama, voulant une lecture tranquille, ce roman de Musso m'a convenu.
De plus il m'a fait connaitre le peintre Bansky et ça c'est déjà pas mal.

Free_s4 - Dans le Sud-Ouest - 49 ans - 27 août 2017