La princesse blanche
de Philippa Gregory

critiqué par Palmyre, le 31 mars 2017
( - 62 ans)


La note:  étoiles
Fille de Roi, mère de Roi.
Description de l'éditeur:
La Princesse Blanche clôture la saga historique de Philippa Gregory sur la Guerre des Deux-Roses.

Ce conflit historique de premier ordre pour la succession du trône d'Angleterre se déroule entre 1455 et 1485, entre deux maisons : les Lancastre et les York. L'emblème de la maison de Lancastre était la rose rouge, tandis que celui des York était la rose blanche, ce qui donna son nom à cette guerre, mais aussi au roman de Philippa Gregory.

L'auteur raconte la fin de cette guerre et ses conséquences, à travers le regard de la princesse Elisabeth York (rose blanche) dont le mariage forcé avec Henri VII (victorieux contre Richard III, qu'elle aimait et aurait dû épouser), met fin à la guerre des Deux-Roses et la couronne reine.

Son avenir ne sera pourtant pas radieux : ses deux frères Richard et Édouard, sont présumés morts. Elle doit faire face aux intrigues de cour. D'un côté, sa mère fomente des rébellions pour reconquérir le trône. De l'autre, la mère d'Henri prend toutes les décisions à la place de son fils. De plus, plusieurs révoltes menées par des imposteurs se prétendant prince d'York viennent troubler l'équilibre si précaire de la couronne.

La fin de la Guerre des Deux-Roses, souvent considérée comme le passage entre le Moyen Âge et l'époque moderne, moment fondateur pour l'État anglais, est ici racontée avec brio par l'une des plus talentueuse romancière du genre, qui choisit de faire parler les femmes que l'Histoire a trop souvent tendance à oublier.



J’ignorais en empruntant ce livre à la bibliothèque de mon quartier, qu'il s'agissait d'une suite (et fin) d'une série consacrée à la guerre des deux roses.
Cela ne m'a pas empêchée d'apprécier ce roman, dont les faits historiques sont rigoureusement précis sans pour cela nuire au plaisir de lire "une belle histoire".