Survivre
de Gregg Hurwitz

critiqué par Antihuman, le 14 mars 2017
(Paris - 41 ans)


La note:  étoiles
Les méchants sont les russes
Suite à un grave accident causé par sa fille chauffarde qui était ivre, un parrain russe délivre un contrat afin de tuer les témoins du drame. Indirectement, il croisera ensuite la route de Nate , un ancien soldat séparé de sa femme et de sa famille qui est maintenant atteint d'une maladie sans chance de rémission.

Ceci est le énième roman où le héros est chargé de famille avec une fille - obèse en l'occurrence. Le ton est souvent larmoyant et bourré de vieux clichetons, tout en cédant au formatage nécessaire pour faire plus de monde. Et comme si cela ne suffisait pas, on ajoute quelques relectures de mythes très... américaines, je dirais (bien que certains diront beaufs sur les bords.)

Ça n'est pas que c'est mauvais, mais on sent à sa lecture que que cela a été produit avec un film pour optique. Déjà il faut accepter le début avec son cliffhanger, ce hold-up bienvenu et ce suicide qui échoue. Enfin il y a toute la lignée qui décrit ces choses qu'on a l'impression d'avoir déjà vues quelque part sinon dans un autre film. Par exemple dans An American Werewolf in London. Mais bon, on a le droit d'avoir aussi de l'imagination pour une fiction puisque dorénavant; certains en ont bien pour leurs joueurs de foot favoris.

THE SURVIVOR n'est donc pas si mal écrit, on regrette juste que cela soit tellement empli d'archétypes jusqu'au bec et que l'auteur n'ait pas opté pour un point de vue plus original; par exemple pour l'élégance d'un Philip Marlowe solitaire.

Sinon, la balle dans la jambe de ce videur fâcheux était pleinement méritée.