Extinction game
de Gary Gibson

critiqué par Antihuman, le 7 mars 2017
(Paris - 41 ans)


La note:  étoiles
Walking Dead Bis
Encore un bouquin qui en pompe royalement d'autres de façon éhontée tout en narrant une situation post-apocalyptique déjà vue ailleurs: ici le héros à bout de nerfs, un certain Jerry Beche, quitte son monde de cauchemar pour en joindre un autre, lequel étant habité par un tas de gens sympas. Ceux-là ayant l'emploi de jouer le rôle de régulateurs dans divers mondes parallèles en voyageant par l'entremise d'une faille temporelle; tout en étant dirigés par l'Autorité, un genre de nouveau gouvernement.

Visiblement il semble qu'un cataclysme a déclenché sur Terre plein d'emmerdements et c'est pas cool du tout. Pfff.

Inutile de dire que les lettrés parmi nous discernerons ici la trame principale de "Eye In the Sky" de Philip K. Dick, sinon d'autres histoires beaucoup moins ambitieuses où un virus a transformé en zombies plein de gens.

Le problème premier d'EXTINCTION GAME étant primo; son écriture incohérente au ton affecté alors qu'on aurait souhaité secondo; plus de précision et surtout davantage d'originalité (car il est surtout frappant de constater que ce récit est terriblement convenu et qu'au fil de la lecture, le suspense est très vite inexistant tel un énième épisode d'une série TV.) Tertio; on a mille fois l'impression que les protagonistes ont beaucoup de chance et la fin est définitivement grotesque.

Planquez donc fissa EXTINCTION GAME afin de caler votre lit et matez-vous à la limite "La Planète des Singes" ou "New-York 1997."