Badlands
de John Williams

critiqué par Antihuman, le 26 février 2017
(Paris - 41 ans)


La note:  étoiles
Mauvais choix
D'abord j'ai trouvé très lèches-bottes cet ouvrage qui croit resencer une certaine réalité "U.S" en rencontrant des écrivains arrivés. L'auteur, John Williams, découvre la vie américaine à travers le prisme d'autres, et non de son seul fait....

Il s'agit donc d'un procédé très peu journalistique et à ranger dans le carnet mondain, surtout que les entretiens narrés dans ce bouquin nagent dans le formalisme sinon dans une imagerie rudimentaire: les antagonismes seulement régis par Williams étant du genre Noir/Blanc ou Habitant de banlieue résidentielle/Membre d'un ghetto. Ce qui est plutôt réducteur, dans l'absolu !

Bref j'ai cru lire un guide pour touristes et non une critique quelconque. De même le début accordé à la série "Miami Vice" par un John Williams ébloui veut tout dire, inutile de dire qu'il ne va pas tellement plus loin que le fameux show TV de Michael Mann. Les seuls passages un peu plus fouillés de BADLANDS sont juste, à mon sens, ceux-là accordés à Joseph Koenig, ce courageux écrivain anti-flics anti-gangs et aussi à cet auteur culte de nombreux pulps trépidants qu'a été Elmore Leonard.

Le reste n'appartenant qu'à une plume sommaire et simplificatrice qu'on pourrait lire dans Paris-Match ou dans une autre revue du même style. Et bien sûr je me rends bien compte que sur ce site ou ailleurs, certains ne vont pas être du même avis que moi; le mien étant très personnel ainsi qu'inimitable.

Mais que ces autres n'aient pas peur de me montrer leur face si jamais ils possèdent une colonne vertébrale - cela étant nettement moins sûr...