Le père de nos pères de Bernard Werber

Le père de nos pères de Bernard Werber

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Mot Passant, le 15 février 2001 (Bruxelles, Inscrit le 15 février 2001, 51 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 5 étoiles (basée sur 29 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (27 244ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 13 260  (depuis Novembre 2007)

Frères humains qui après nous lirez

De quoi s'agit-il? D'un roman policier? Certes. D'un roman d'investigation? Oui. D''un roman scientifique? Aussi.
En deux mots : une œuvre de science-fiction (et j'insiste sur les deux mots). Le propos est simple, l'histoire aussi. Il y a eu un mort, une journaliste décide de retrouver son assassin. Voilà pour le roman policier. Le mort était paléontologue et suscitait des jalousies ou des sentiments assez hostiles de la part de ses collègues ; la journaliste cherchera de leur côté à trouver un maximum d'information. Mais surtout, le professeur avait trouvé le chaînon manquant, une véritable bombe que l'on découvrira à la fin du livre, et comme la brave journaliste pense que là réside le mobile du meurtre, nous voici partis pour l'étalage par chacun des personnages croisés de sa propre théorie de l'évolution.
Un peu comme Jostein Gaarder nous parlait de philosophie, Bernard Werber nous parle origine du monde.
En parallèle à cette histoire moderne (M. Werber aime écrire des histoires en parallèle, il nous l'a déjà prouvé) se déroule l'histoire de Il, primate sans nom ni espèce bien définis il y a très longtemps en Afrique de l'Est...
Ce livre est bourré de qualités. D'abord par l'écriture. Plus lisse, plus nette, M. Werber a gagné en maturité d'écriture. Par le récit aussi. Sans être spécialiste en paléontologie, je m'intéresse assez aux origines de l'homme pour m'être rendu compte que la majorité des explications scientifiques sont valables. Quant à celles qui le sont moins, elles nous offrent une autre possibilité de nous interroger sur tout ce qui, finalement, fait que nous sommes des hommes.
De cet ancêtre potentiel dont nous suivons les pas à l'échantillon caricatural de l'humanité d'aujourd'hui, c'est une même espèce qui s'exprime, une même humanité qui se définit.
En clair, le propos ici est de s'amuser, de passer du bon temps avec une histoire intéressante mais aussi riche d'enseignements et d'humanité, sans jamais être didactique, pesante ni ennuyeuse. Et ne sont ce pas là qualités majeures pour un livre?

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Ne casse pas deux pattes à un chaînon maquant

5 étoiles

Critique de Buck (Rennes, Inscrit le 20 juin 2010, 35 ans) - 24 avril 2017

C’est une lecture sympa qui vous attend si vous ouvrez ce livre. Racontant les pérégrinations d’une journaliste intrépide et d’un ex-expert de la police, l’histoire est entraînante et nous tient dans un suspense un peu trop volontaire, afin de résoudre le meurtre d’un professeur spécialisé sur le chaînon manquant.

Ayant comme fil rouge les hypothèses à propos de l’évolution de l’Homme, nos protagonistes un peu trop stéréotypés vont alors rencontrer différentes personnes qui auront tous leurs petites idées sur l’évolution humaine. On comprend vite où veut en venir Bernard Werber. Ça devient à la fin un petit catalogue des hypothèses de l’évolution, sympathique à rappeler aux lecteurs.

L'enquête est bien ficelée et le flash-back explicatif est assez … créatif. Je suis sorti de là avec un sourire aux lèvres et un « pourquoi pas ... ». Bernard Werber écrit des récits originaux et il le prouve bien dans ce passage. Personne n’y était et personne ne peut ni le nier, ni prouver le contraire, alors « pourquoi pas ... ». Le message final du livre n’est pas trop bête et nous pousse à nous questionner, nous lecteur.
Un vrai gros point positif (et qui m’étonne à chaque fois dans tous ses livres) est l’enchaînement des chapitres et des époques auquel Werber réussit parfaitement à enchaîner. Je ne sais pas comment est-ce qu’il fait ça mais les scènes qui se passent il y a 3,7 millions d’années sont dans une continuité parfaite avec celles qui se passent au présent et vice versa. Les tensions et les idées des périodes sont différentes et se transforment au fil de la transition. C'est fluide et la lecture découle d'elle-même. Il faut bien y reconnaître une qualité dans le style qui n’est pas donnée à chaque écrivain.

On me l’avait conseillé comme un vrai bon livre de Werber mais j’ai été déçu tout de même m’attendant peut-être à un nouveau « trilogie des fourmis » ou à un « Thanatonautes ». (deux excellentes sagas) La lecture est fraîche et limpide (comme d’habitude avec Werber) et certains passages relèvent vraiment d’une réussite comme le passage des trois cailloux. Marrant, prenant, original, léger. « Le père de nos pères » n’est pas le meilleur de Werber mais il a réussi à écrire une histoire originale sur un sujet original dans une ambiance cheap assumée

Une fin humiliante

5 étoiles

Critique de Portax (, Inscrit le 14 décembre 2012, 32 ans) - 21 décembre 2012

A ce livre a été l'une de mes premières déceptions auprès de Werber (et qui ne sera pas le dernier).
Quand j'avais vu ce livre ça me paraissait sympa un sujet sur nos ancêtres et l'évolution de notre espèce du chaînon manquant.
Au début j'aimais bien l'histoire mais en le poursuivant, on va de déception en déception malgré la trame de l'histoire qui paraissait accrocheur sans spoiler.

A faire simple je m'attendais à une fin, une grande fin révélatrice comme pour les fourmis ou encore les tanathonautes mais non ça se résumait en fait à une blague du coup toute l'histoire est bidon et on se sent à la fin un peu humilié et notre imagination brisée... D'après moi.

Werber m'a déçu... Et ce ne fut pas le seul livre.

1ère grosse déception...

4 étoiles

Critique de Fred281 (, Inscrit le 19 octobre 2012, 40 ans) - 19 octobre 2012

J'ai découvert Werber il y a un an, et j'ai pour habitude de dévorer ses ouvrages quasiment d'une traite...

Celui là je m'y suis repris à plusieurs fois pour arriver au bout, et il a fallu que la situation m'y oblige (voyage en train, ça vous fait lire n'importe quoi) pour arriver au bout.

Les plus=

-C'est du Werber: simple à lire, histoires qui s'entremêlent, récits décalés dans le temps qui s'emboîtent parfaitement au fil des chapitres, suspense maîtrisé, forte immersion notamment avec les primates.

-Fort bien documenté, théories très intéressantes sur l'évolution, j'ai vraiment "réfléchi" à ce que je lisais.

Les moins=

-Werber a les défauts de ses qualités, il crée des personnages atypiques, hauts en couleur, parfois un peu "too much". Ici ils sont caricaturaux, agaçants, gentils comme méchants.

-Intrigue soporifique. Scientifiques, industriels, Acrobates, costumes de singes, Afrique, Paris, la mayonnaise ne prend pas, c'est indigeste, et tout simplement bâclé voire caricatural vers la fin (rebondissements dignes d'une rédaction de CM2).

-Fortement prévisible (chaînon manquant, sauvetage dans l'usine...) et tiré par les cheveux. Rien à voir avec le suspense des Thanatonautes à titre de comparaison.

Bref j'ai lu environ un tiers de ses oeuvres, 1ère déception, je ne retiendrai que les différentes théories de fond vraiment captivantes. "L'emballage" n'a pas grand intérêt.

La "patte" de Werber

8 étoiles

Critique de Nb (Avion, Inscrit le 27 août 2009, 40 ans) - 22 janvier 2012

C'est toujours avec plaisir que je lis un roman de Bernard Werber. "Le Père de nos pères" ne déroge pas à la règle. Dans ce livre, l'auteur nous emmène simultanément dans une enquête policière, une présentation des différentes théories sur l'origine de l'Homme, et les aventures de IL, primate préhistorique; mais, surtout, dans une histoire un peu loufoque, pleine d'humour et de rebondissements.

Alors certes, après avoir lu quelques-uns de ses ouvrages, on est un peu moins surpris par Mr Werber, mais en ce qui me concerne, j'ai passé un très bon moment: j'ai découvert quelques théories sur l'origine de l'homme, ai lu avec plaisir les aventures de Lucrèce et Isidore, vécu quelques semaines avec IL, ...
Lecture facile, sans prise de tête, mais un bon moment. C'est ce qu'il me fallait.

on tourne en rond...

5 étoiles

Critique de Le rat des gouts (, Inscrit le 4 juin 2011, 36 ans) - 4 juin 2011

Je ne sais pas si c'est moi, je ne sais pas si c'est le livre...
J'ai eu l'impression de tourner en rond, comme si l'auteur écrivait des histoires juste pour faire passer ces vérités scientifiques.
Alors ok, celui qui n'a jamais lu cet auteur saura surement s'en contenter, ceux qui en ont déjà lu, eux auront peut-être l'impression de relire encore la même histoire. C'est mon cas!!!!!

De plus, concernant l'histoire de l'origine du monde, j'ai déjà lu beaucoup mieux de lui, notamment les fourmis qui m'a transporté.
C'est donc avec déception que j'ai lu ce livre.

pas le meilleur Werber

5 étoiles

Critique de Soup34 (, Inscrit le 30 septembre 2007, 43 ans) - 11 mars 2011

pour une fois Werber m'a dérouté et je pense que si ce livre avait porté le nom d'un autre auteur je l'aurait trouvé ridicule. L'enquête est intéressante, l'histoire parallèle aussi mais l'explication finale et la façon dont les héros se sortent d'un mauvais pas (j'essaye de ne pas trop spoiler) j'ai trouvé ça réellement affligeant et idiot.
Je ne sais pas si Werber croit à sa théorie ou s'il voulait juste étonner mais il m'a déçu!

l'évolution pour les nuls

1 étoiles

Critique de Rhonal (lyon, Inscrit le 7 mai 2010, 56 ans) - 1 janvier 2011

Je n'ai pas eu le recul de Mallollo . Une histoire peu crédible avec des personnages qui le sont encore moins , pour nous faire "découvrir" les théories de l'évolution, qui figurent maintenant dans toutes les revues .
Le livre m'est tombé des mains .
Donnez-moi l'envie de lire du Werber !!!

Tout dépend ce qu'on cherche...

5 étoiles

Critique de PPG (Strasbourg, Inscrit le 14 septembre 2008, 48 ans) - 27 décembre 2010

Ce livre ressemble à une présentation très sommaire de diverses théories (plus ou moins farfelues) sur l'origine de l'Homme et son évolution. Cette tentative de vulgarisation est "louable", car elle nous fait réfléchir de manière légère. Un bon point pour cela.
Mais cette quête s'articule autour d'une histoire à la narration redondante et aux effets poussifs voire ridicules (comme les multiples courses poursuites, les caricatures des personnages ...).
Finalement, l'histoire en parallèle de "IL", le primate ayant vécu il y a plusieurs millions d'années est bien plus prenante, même parfois émouvante. Je laisse à chacun le soin de découvrir ce mystérieux chaînant manquant (idée un peu dépassée) : très surprenant : qu'en penser ?
Donc : un livre divertissant, bien pour les vacances si l'on souhaite se reposer les neurones et être pris dans un suspens
jusqu'à l'explication finale. Mais, encore une fois, la mise en forme est assez indigeste.

C'est une blague!

7 étoiles

Critique de Mallollo (, Inscrite le 16 janvier 2006, 41 ans) - 20 novembre 2010

Mais oui, c'est une grosse farce que nous a pondue le Père Werber! En tous cas, c'est en lisant dans cette optique-là qu'on en profite le mieux, d'après moi...

Reprenons depuis le début, mais très vite : Lucrèce, jeune journaliste stagiaire, apprend que son voisin (scientifique un peu fou) a été vraisemblablement tué… pour le faire taire. C’est que le Professeur Adjemian allait faire savoir au monde entier le secret de nos origines, le fameux chainon manquant ! Lucrèce décide donc d’enquêter à la fois sur ce secret si bien gardé, et la mort du Professeur. Comme personne à la rédaction ne veut d’un sujet aussi « bateau » et « cucul », elle finit par faire équipe avec Isidore Katzenberg, ancien journaliste scientifique reconverti en… euh, en espèce de hippie pacifiste végétarien méditant dans son château d’eau en plongeant avec ses dauphins. Lucrèce et Isidore parviendront-ils à déterrer le secret de nos origines ? Les nombreux obstacles et ennemis qu’ils rencontreront en chemin seront-ils plus fort que leur détermination ? Vous le saurez en lisant le livre, où se déroule en parallèle de l’enquête (plus de 3 millions d'années plus tôt) la vie, l’évolution et les états d’âme d’un ancêtre à peu près humanoïde (le père de nos pères ?)

Les ingrédients du Père Werber :

1. De la science. Bien sûr, on parle de Darwin, de Lamarck, vaguement d’autres théories de l’évolution. Si on s’y connait un peu dans le domaine, c’est même un peu rigolo, parce que le Darwinisme est présenté comme étant LA théorie actuellement en vogue (alors que bon, soyons sérieux, les vraies théories actuelles sont allées un rien plus loin, et il n’est plus question de chainon manquant depuis perpète…) A côté des théories habituelles, on nous permet aussi de rêver un peu en se ralliant pour quoi pas à la « théorie de la super-sexualité », « la théorie de la Terre Mère » ou la plus exotique de toutes : « celle où Dieu créa l’homme et vit que c’était bon ».


2. Du policier - vaguement. On a le duo improbable : Lucrèce, femme miniature de 46 kilos dont la moitié de « chevelure rousse micro-ondulée », pratiquant l’ « orphelinat-kwando » lorsque c’est nécessaire, et Isidore, plus de 100 kilos, pas un poil sur le caillou, pacifiste actif, un peu bourru mais hyper-intelligent. Face au danger, ils s’en sortent toujours, grâce à leur incroyable complémentarité (et c’est ici qu’on lance le générique, dans les séries policières)


3. De l’aventure et de l’exotisme. Que de rebondissements ! D’intrigues ! De méchants à qui Lucrèce et Isidore doivent échapper ! Sans parler de l’histoire de notre ancêtre, quelques millions d’années plus tôt.


4. Du suspense. Moi, de voir toutes ces pistes de théories étalées les unes après les autres, ça m’a intriguée… LAQUELLE, ou quelle AUTRE théorie farfelue le Professeur Adjemian avait-il découverte (et prouvée !) pour qu’on le fasse taire si soudainement ? Une fois arrivé au bout, on se dit immanquablement qu’il fallait oser… Sacré Werber, après les fourmis, les… non, je ne dirai rien !


5. De l’humour. C’en est rempli. Le Père Werber a tout fait pour qu’on prenne son livre au 8e degré (au moins). Ça commence doucement avec des petits indices tellement fins qu’on peut passer à côté. Lire à chaque description de Lucrèce qu’elle a « une crinière rousse ondulée », des « yeux émeraude », des épaules et un cou « fins et graciles », qu’elle ressemble à « une petite souris », c’est déjà un signal lumineux gros comme un OVNI qui atterrit: « Attention, vous allez croulez sous les codes littéraires, mais pour en faire ce que je veux, accrochez vos ceintures ». Si on passe à côté du signal, on trouve que c’est mal écrit et plein de clichés. Mais plus loin, il fait encore plus fort ! Isidore-le-pacifiste qui se fait un thé quand micro-orphelinat-kwando-Lucrèce se bat seule contre deux ennemis sans pitié, ou mieux : Lucrèce, déshabillée par ses kidnappeurs et pieds et mains attachés, qui se cache les parties intimes par pudeur. Ma main à couper que ce n’est pas une erreur de Werber mais un gros clin d’œil !

Si on ne voit pas tous ces indices comme de l’humour mais comme des clichés, des incohérences et de l’absurde con-con, j’imagine qu’on doit trouver le temps long. Mais si on le lit à travers ce spectre-là, on passe un bon moment à lire un ovni littéraire inclassable du père Werber.

Tiré par les cheveux

1 étoiles

Critique de Lalie2548 (, Inscrite le 7 avril 2010, 39 ans) - 5 mai 2010

Je me suis ennuyée en lisant ce livre. Trop tiré par les cheveux. J'accroche ni à l'écriture ni à l'histoire. Pourtant la base aurait pu donner un bon bouquin.

Trop, c'est comme pas assez

5 étoiles

Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 10 avril 2010

La belle Lucrèce Nemrod et le vieux Isidore Katzenberg, deux journalistes, décident de mener une enquête sur un meurtre vite classé de quelqu’un qui aurait découvert la réponse de « D’où venons-nous ? »...

C’est un roman entraînant, avec des aventures (trop?) rocambolesques et une écriture fluide qui se laisse lire facilement, mais j’ai trouvé la finale ridicule et je n’ai pas aimé le duo. Bernard Werber a le don de créer des personnages irritants (je pense à Nos amis les humains, Le papillon des étoiles). Pas le pire roman d’aventure que j’ai lu, mais certainement pas dans les meilleurs.

Avis mitigé ...

5 étoiles

Critique de Chris (Bruxelles, Inscrite le 30 décembre 2003, 50 ans) - 20 juin 2009

J'aime bien le style de Werber avec l'alternance des chapitres actuels et anciens, les 2 histoires s'emboitent bien. Par contre, que le chaînon manquant soit un *****, quelle audace!
Je ne sais pas trop quoi penser du livre, la saga des fourmis était bien plus captivante!

Pas convaincue

2 étoiles

Critique de Lxlie (, Inscrite le 25 mai 2008, 46 ans) - 25 mai 2008

J'avais beaucoup apprécié la saga des Fourmis que j'avais lue il y a une dizaine d'années. L'esprit "scientifique" m'avais plu et c'est pour cette raison que je me suis lancée dans la lecture du 'Père de nos pères' mais là... j'ai plutôt été gênée par la théorie révélée. Peut-être ne suis-je pas prête à être autant bousculée?

1/2 étoile pour le pauvre arbre qui a donné sa vie pour une telle m...

1 étoiles

Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 53 ans) - 25 février 2008

Il est clair, pour moi en tout cas (je ne peux pas généraliser sinon ça va encore être ma fête, mais d’un autre côté, il faut bien le dire), qu’en commençant un Werber, je sais que je ne vais pas me heurter à de la grande littérature, que ce sera facile, linéaire, simple, voire simplet ! Cela dit, ce roman avait bien commencé, un chapitre sur deux se passe de nos jours, l’autre remontant à 37 millions d’années, époque supposée du « chaînon manquant ». Werber maîtrise mieux la narration néolithique que la nôtre, ça c’est sûr, parce que bon sang, entre erreurs psychologiques, invraisemblances, illogismes, ou tout simplement fautes grossières, il faut s’y retrouver !! Vous voulez un exemple !? Allez, même plusieurs : vous trouvez logique vous de trouver par hasard un pistolet au fond du side-car dans lequel vous êtes assis, juste au moment où vous en avez besoin pour tirer sur une voiture ? Et vous trouvez logique que le protagoniste puisse faire mouche et éclater un pneu du premier coup ? Et le tremblement de terre juste au moment où vous vous penchez au dessus d’une crevasse et là, chapeau la petite dame de 55 kg toute mouillée qui est tombée, chance, elle a pu se rattraper à une branche, jusque là tout va bien, mais son gros compagnon, 120 kg à la pesée, tombe aussi et se rattrape à sa cheville… et tout le monde tient le coup (la branche, les mains de la petite, sa cheville, etc…) ! Bravo le chercheur au CNRS, il aurait peut-être dû suivre des cours de physique et de mécanique ! Et alors le summum, c’en est presque drôle, quand vous êtes nue (puisqu’il s’agit de la petite dame), les mains attachées derrière le dos, vous faites comment pour vous cacher les seins et les parties génitales !? Et enfin, ineptie profonde, une fois de plus, quand un gars a déjà essayé trois fois de vous tuer, vous trouvez logique qu’ensuite il vous libère sous le prétexte que la relique est fausse, « ah, mais plus de problème alors, sorry hein les gars, allez, on se fait une bouffe un des ces quatre ! » Non mais franchement !!!

Et je ne vous parle même pas de tous ces déguisements de singes, il y en a tellement qu’ils ont dû se les procurer en gros, de tous ces champions de la voltige (dans la famille cirque, je demande le clown, ah non, je l’ai déjà c’est Werber lui-même), de toutes ces caricatures moins réelles les unes que les autres, de toutes ces… ah mais j’allais oublier les dauphins dans le château d’eau ! Fantastique aussi ça ! Ah là là…

Bref, inepties sur inepties, fautes majeures et j’en passe… parce que croyez-moi sur paroles, c’est truffé !!!

Et alors, là où le summum précité que je croyais avoir atteint à sa lecture s’est retrouvé n’être qu’une petite colline c’est quand je suis arrivé à la dernière partie, la conclusion, l’explication, la découverte du vrai chaînon manquant !!! Bon sang, mais comment peut-on commettre un ratage pareil !?

Bref, mal écrit, mal pensé, mal conçu, à ne même pas utiliser pour allumer un feu car l’encre est mauvaise pour l’environnement…

Truiesque!

8 étoiles

Critique de Tiffauges (, Inscrite le 4 août 2006, 40 ans) - 4 août 2006

Attention spoiler
Bernard Werber laisse vagabonder son imagination vraiment très loin....il ya des millions d'années. Et il ressort de tout ça une histoire farfelue, drôle.... Bon, il y a quelques éléments que je n'ai pas beaucoup aimé mais ça c'est subjectif. Bernard Werber a le sens de la démesure , l'obèse journaliste à la recherche de notre (de son) chainon manquant: le porc, ou plutôt la truie bien grasse et rose, comme lui. L'ancêtre que l'on dévore, tout comme j'ai fait avec son livre. C'est sûr, sur le coup on rigole, et puis beurk! Eh bien quoi! il nous fait sortir des sentiers battus et rabattus! et cela nous laisse certainement pas indifférent! je vais maintenant m'atteler à la lecture de tous ses romans que je n'ai pas lu! Une chose est sûre je regarde les porcs avec des yeux bien différents....

L'écriture "werbérienne" pas toujours convaincante

4 étoiles

Critique de Shayne (Sambreville, Inscrit le 2 octobre 2005, 41 ans) - 14 juillet 2006

Bilan mitigé. Non pas pour le scénario, lui captivant, riche en enseignements, bien mené et source de profondes réflexions sur nos origines, mais bien par le style d'écriture de Werber qui me laisse, pour ce 4ème roman, toujours aussi perplexe. Pourquoi donc, par exemple, nous sortir systématiquement des transitions narratives entre les 2 récits ? Des transitions qui frisent plus qu'à leur tour le ridicule. Chef-d'oeuvre du genre p.102 : "Dans la salle de bains, une lettre se tortilla à la surface du miroir pour progressivement redisparaître. S.......... S... Ssss, ssss, tchac. Des griffes sifflent dans les airs et tranchent des chairs". Difficile de faire plus gaga, vous en conviendrez.

A ajouter à cela des préjugés mal placés, que Werber emploie à foison pour décrire la Tanzanie (célébration de circoncisions, restos dégueus, bâtiments miteux, vendeurs ambulants vantant une production locale alors que celle-ci est importée, etc.), sans oublier un petit détour par la Belgique pédophile ainsi qu'une liesse populaire au Moyen-Orient à la nouvelle d'un massacre de 7 collégiennes. Bien sûr ce ne sont là que détails qui ont avant tout pour but de montrer le malaise mondial actuel, mais ces associations faciles me laissent quand même dubitatif.

Je ne citerai même pas les enchaînements invraisemblables de situations qui jalonnent le récit (bel exemple donné par Julius). A lire tout de même pour les théories et découvertes scientifiques proposées, mais surtout pas pour de la haute littérature.

récit de vie ou vivre un récit?

9 étoiles

Critique de Estel (Briançon, Inscrite le 9 février 2006, 35 ans) - 17 mars 2006

"Le père de nos père" est le style même d'une écriture nouvelle que Bernard Werber a su créer: inventer une histoire en la faisant devenir concrète. Tout au long de ce roman nous suivons l'Histoire de l'Homme... mais est-ce réellement l'Histoire ou sont-ce des histoires? Il est dur de le savoir avant d'avoir lu la fin... Mais peut-être est-ce le parallèle entre une histoire (celle de Lucrèce Nemrod et d'Isidore Kantzenberg) et l'Histoire, celle qui fascine les hommes...
Mais "le père de nos père" n'est pas seulement une balade à travers l'histoire de l'Histoire, c'est un véritable récit de vie. En effet, Werber nous donne dans son roman sa propre philosophie... et d'un certain côté elle est le chemin qui nous mène vers une réalité trop dure à envisager.
Un récit très prenant et d'un genre propre à Werber qui nous donne envie d'en savoir toujours plus sur ce qu'il se passe à travers l'histoire... et il est impossible de s'en détacher avant d'en être arrivé à la fin.

Une BD sans images

8 étoiles

Critique de Le rat des champs (, Inscrit le 12 juillet 2005, 73 ans) - 30 décembre 2005

Je vous trouve bien sévères pour la plupart avec l'ami Bernard. Pour moi, ses bouquins sont des bédés sans images, pas plus plausibles que certains Tintin, d'ailleurs. Par moments, il déconne, c'est vrai, mais il y a toujours un petit clin d'oeil pour les initiés, disant on s'amuse, hein? C'est amusant, drôle, et pourquoi faudrait-il toujours être sérieux? Bon, ce n'est pas son meilleur livre, je le reconnais, mais enfin, pourquoi tant de négativité?

de l'action plus que de la réflexion

1 étoiles

Critique de Rat noir (, Inscrit le 14 août 2004, 39 ans) - 30 décembre 2005

les personnages sont à la limite de la caricature (une journaliste décidée à faire triompher la vérité coûte que coûte, un vieux pacifiste jusqu'au boutiste, une directrice d'un journal obsédée par le profit) , l'action n'est qu'un prétexte à un road movie (l'acteur abandonné s'empare de la patte pour son seul profit, mais curieusement, ne tente rien pour la vendre ou la faire connaître alors qu'avec son avance, il a largement le temps de le faire. autre bizarrerie : le directeur de l'usine de viande de cochon laisse partir les héros, dès qu'il apprend que la patte est un faux, alors qu'il a tenté de les tuer quelques pages avant et qu'il s'expose à des ennuis avec la justice, je passe sur les enlèvements en voiture improbables - comment font ils pour la retrouver ? - )et des notions plus que contestables sur la moindre violence ( dénoncer la violence, n'est-ce pas faire violence ?). bref, le type même du roman de gare.

Pas très réusi

4 étoiles

Critique de Neithan (, Inscrit le 19 juin 2005, 36 ans) - 6 juillet 2005

Ah ah Julius, bien trouvé ces extrait, mais hélas révélateurs...

Le sujet de base est pourtant intéressant, avec comme thème le chainon manquant, et l'origine de l'homme...

Mais c'est à mon sens son livre le moins captivant et le moins bien écrit, l'histoire de "Il" à laquelle je n'ai pas accroché du tout, et certains passages ridicules me font penser que, en effet, werber devait être fatigué à la rédaction de l'oeuvre...

Bref j'ai lu beaucoup mieux de sa part, surtout les Fourmis, que je trouve nettement supérieur...

Papa!

8 étoiles

Critique de Clem\'s (Allonne, Inscrit le 2 juillet 2005, 36 ans) - 3 juillet 2005

Le père de nos pères. Le style que je me permet d'appeller "Werberien" impose évidemment deux histoires: l'une se passe il y a 3 millions d'années , dans la savane africaine et nous invite à suivre l'évolution humaine avec LUI (le héros est nommé de cette manière); une autre histoire, qui se déroule dans les temps modernes, présente une reporter tenace: Lucrèce Nemrod et Isidore Katzenberg: ancien journaliste scientifique désabusé (tiens, Bernard Werber n'était il pas journaliste scientifique?) Tout deux cherchent la réponse à un lourd secret: la réponse du chaînon manquant. Au cours du livre, les deux histoire se rejoignent pour n'en former plus qu'une seule qui se transformera comme par magie en un excellent thriller paléontologique.
Très bon livre éducatif car il permet de voir comment vivaient nos lointains ancètres.
Très bon livre palpitant et émotif pour l'histoire...
Les personnages sont attachants: Lucrèce est comparée à une petite souris et Isidore, à un gros éléphant, car obèse.
Superbe histoire.

aie aie !

2 étoiles

Critique de Julius (, Inscrit le 24 novembre 2004, 50 ans) - 27 juin 2005

- Il faut détruire cette patte ! Il faut la détruire. Il faut la détruire. C'est la patte du diable. Il faut la détruire ! répétait-il comme une litanie.
- Non, dit Isidore tranquillement. Assez de mort, assez de destruction.
- Il a raison, mon père, approuva Lucrèce. Vous n'êtes pas raisonnable.
- Mais c'est la volonté de Dieu. Je vous en conjure, cette boite doit être brûlée. C'est la main du diable. C'est la main du diable aux doigts fourchus.
Isidore Katzenberg ramassa l'écrin transparent pour vérifier que tout était toujours en place. Ce fossile leur aurait décidément donné bien du tracas. Il allait ouvrir la boite quand, dans un crissement de pneus, une voiture surgit. Un bras sortit d'une portière et arracha l'objet contenant la si précieuse relique.

Bernard tu déconnes là ! c'est quoi ça ! t'étais fatigué ou quoi ?
Bon on est entre nous, je le garde pour moi, je le dis à personne sinon qui va lire ton livre ?

bof,bof...

5 étoiles

Critique de Leto (seclin, Inscrit le 10 août 2004, 46 ans) - 5 juin 2005

Bien sur,l'histoire est sympa,mais la fin me plait pas du tout.Le chainon manquant inventé par bernard Werber ne m'a pas convaincu...Alors,bof bof...

Le chaînon manquant pour comprendre la création de l'homo-sapiens

7 étoiles

Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 45 ans) - 4 juin 2005

Celui-là m'a moins captivée que les Thanatonautes. Mais la vie des primates est intéressante en parallèle à l'histoire du meurtre du professeur. J'ai bien aimé la théorie de cet homme-là justement. Comme la fin, pour ce qui est du meurtrier, pas mal pensé et un peu déroutant.

Ce roman a beaucoup de bons côtés mais n'aura pas un place impérissable dans mes souvenirs de lectures.

agréable

10 étoiles

Critique de Jam (, Inscrit le 2 novembre 2004, 47 ans) - 7 avril 2005

voila une lecture somme toute agréable dotée d'un style très reposant et vraiment prenant.
Apprendre est un vrai régal avec ce monsieur.
Je ne sait si ces théories sont fondées, inventées ou un peu des deux mais je suis preneur voila l'essentiel... lire et se faire plaisir

L'origine de l'homme revisité par Werber

8 étoiles

Critique de Fane (Nancy, Inscrite le 28 mai 2003, 46 ans) - 28 mai 2003

J'ai apprécié ce polar paléonthologique, facile à lire et intéressant, plein de suspens, qui nous renseigne assez bien sur toutes les théories (plus ou moins farfelues) sur les origines de l'humanité et la nature du fameux chainon manquant. Quant à la théorie revélée à la fin par les 2 journalistes, elle est à couper le souffle... A lire sans sectarisme aucun !

On a vu mieux de la part de Werber

6 étoiles

Critique de Carpe-diem (Fondettes, Inscrite le 11 mars 2001, 39 ans) - 9 mai 2002

L'histoire peine à démarrer et on est souvent tenté d'abandonner, on persiste car on n'aime pas commencer un livre et le laisser tomber mais sans grande conviction...Les deux histoires parallèles sont quelque peu fastidieuses surtout celle de "IL" à laquelle on a du mal à s'accrocher. Heureusement le style de werber et les 100 dernières pages sont là pour redonner vie à ce polar jusqu'à lors sans grand intérêt. La fin relève le niveau et laisse le lecteur sur une meilleure impression que celle ressentie lors des premières pages. Werber aurait du faire plus court et plus direct mais peut-être est-ce l'apathie de l'intrigue justement qui provoque cet effet de surprise à la fin ...

aiguillage raté.

6 étoiles

Critique de Drareg (Grace-Hollogne, Inscrit le 19 février 2001, 62 ans) - 17 mars 2001

Tels les rails d'une histoire commune, le cheminement de "IL" vers sa condition d'humain et la recherche de nos origines par Lucrèce et Isidore, sont deux récits qui tout au long de l'ouvrage devraient se suivre de manière parallèle. Malheureusement, de nombreux aiguillages pervertissent l'équilibre d'ensemble et les trop nombreux artifices employés par l'auteur (saut dans l'espace, ajout de personnages, dédoublement systématique des positions prises) rattrapent bien maladroitement les écarts.
Le livre reste cependant globalement bien écrit, surprenant et agréable à lire.
Il n'imprime néanmoins pas l'esprit du lecteur (au contraire de la saga des fourmis) et demande à être confirmé si pas complété par un ouvrage complémentaire. Nous attendons Mr WERBER...

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  Le lecteur a toujours raison 49 Mallollo 23 novembre 2010 @ 17:48

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