Sous haute protection
de David G. Baldacci

critiqué par Nirvana, le 9 avril 2004
(Bruxelles - 51 ans)


La note:  étoiles
FBI versus CIA
Né en 1960; David Baldacci est déja taraudé par l'envie d'écrire quand il débute sa carrière d'avocat à Washington.
Son premier roman "Les Pleins Pouvoirs" , (Flammarion, 1996), que je vous recommande vivement, connaît un énorme succès puisqu'il est vendu à plus de trois millions d'exemplaire, et sera porté à l'écran par Clint Eastwood (avec succès puisque ce film fera la clôture du Festival du Film de Cannes).
L'auteur se consacre dorénavant uniquement à l'écriture et a depuis écrit huit autres thrillers( dont quatre ont été traduits).
De par son ancienne expérience professionnelle, il connait bien les rouages du monde politiques, et sait dénoncer les trafics d'influence dans la course au pouvoir.

Dans ce roman, on est plongé dans la lutte entre les deux grandes puissances que sont le FBI et la CIA.
L'enjeu?
Un témoin sous protection, Faith Lockhart, qui détient des informations primordiales dans une affaire de corruption politique.

Elle échappe de justesse à un attentat, et se retrouve alors en fuite, sans qu'elle connaisse dorénavant ses alliés...

Je suis entrée avec facilité, à travers ce roman, dans le monde particulier et fascinant de la politique et du lobbying.
La traque est haletante, avec son lot de trahisons et de coups de théâtre, le chapitrage est bref,ce qui en fait un roman rapide à lire.
Bref, un thriller délassant et bien construit.
Seul bémol:comment font les personnages dans ce genre d'histoire (ce qui me semble inhérent dans bon livres du même genre, un tant soit peu commerciaux) pour tomber amoureux si vite? Cela me semble parfois discréditer un tantinet l'impact du récit.