L'entrée du Christ à Bruxelles
de Amélie Nothomb

critiqué par Catinus, le 22 décembre 2016
(Liège - 72 ans)


La note:  étoiles
Un petit bijou dans le genre
En guise de présentation, voici quelques mots –clés de cette rocambolesque nouvelle d’Amélie :
Salvator – clou- crâne – Paris-Hongkong – Los Angeles – New York – Ostende – James Ensor – l’entrée du Christ à Bruxelles – Bruxelles – cloches – Courtrai – fragrance – maux de tête – Zoé, …

Décidément, Amélie Nothomb appartient à cette catégorie d’écrivains qui ont quelque chose à raconter, à dire, et qui le disent bien.

Extraits :

- Elle avait la pureté, sans les pénibles relents d’assistante sociale qu’ont en général les femmes pures. Elle avait de la grâce, sans les évanescences énervantes qui sont le vice de fabrication des filles gracieuses. Elle avait de l’humour et cependant épargnait à Salvator le rebattu « Je suis quelqu’un de très drôle » qui ne manquait jamais de le consterner. Elle avait de l’esprit et n’était pourtant pas dédaigneuse : elle ne prenait jamais ce petit air supérieur qui pince les lèvres et enlaidit prodigieusement.

- J’ai si mal que si l’Apocalypse pouvait survenir à l’instant, ce serait formidable.