Le théorème de la fourmi géante
de John M. Henshaw

critiqué par Colen8, le 24 novembre 2016
( - 82 ans)


La note:  étoiles
Brèves histoires des sciences qui nous ont amené là où nous en sommes
Façon ingénieuse de rappeler par la vulgarisation scientifique les circonstances de quelques grandes découvertes, ce sont 52 brèves histoires en trois à quatre pages chacune chapeautée par l’équation mathématique qui la définit. Tout le monde connait le théorème de Pythagore, la poussée d’Archimède, la loi de la gravitation de Newton, la formule e=mc2 énoncée par Einstein, un peu moins l’équation d’Euler e(puissance iπ)+1=0 décrite comme « la plus belle équation du monde » ou le nombre d’or définissant des proportions idéales.
On ne ramène pas forcément le format de compression musicale MP3 au développement en série de Fourier. Définie théoriquement déjà par Pascal, plus récemment par les travaux de Claude Shannon, d’Alan Turing et de John Von Neumann, on a oublié que les technologies numériques ont été techniquement possibles grâce à la miniaturisation continue des transistors sur les puces de silicium, à la logique booléenne et au calcul en base 2 (uniquement des zéros et des uns). On est rassuré de savoir que le flambage (loi physique de déformation par compression) s’appliquerait automatiquement à la fourmi géante pour illustrer l’incohérence de certains récits de science fiction.
C’est aussi une façon amusante d’éveiller ou d’encourager des vocations de jeunes chercheurs, en montrant comment l’accumulation des connaissances a permis le mode de vie qui est le nôtre.