L'Affreux
de Franz-Olivier Giesbert

critiqué par Monocle, le 20 novembre 2016
(tournai - 64 ans)


La note:  étoiles
Mark Twain is back again !
Aristide Galupeau est le résultat d'une équation malheureuse, éborgné à la naissance par un forceps déjanté, affublé d'une mère qui ne pense qu'à s'en débarrasser, fruit d'une union de sa génitrice avec un journalier arabe , il en hérite le teint hâlé et les cheveux crépus qui lui vaudront bien des déboires.
L'auteur nous invite donc à suivre la vie de ce petit bout d'homme qui observe sa vie et le monde avec une certaine naïveté mais qui n'est pas dénuée de sagesse et de philosophie.
Des passages cocasses, teintés d'un humour de bon ton, une vision de la société sarcastique... voici les ingrédients du roman qui obtint en 1992 le grand prix de l'académie française.

Bof 4 étoiles

Bonjour les lecteurs ....

Bof, bof

Deuxième lecture de FOG et pas franchement convaincue une fois de plus ( la précédente lecture étant " la cuisinière d'Himmler").

Aristide n'est pas né sous une bonne étoile.
Accouchement difficile qui le laisse amoché, il est doté d'un physique ingrat et d'une mère qui cherche par tous les moyens à s'en débarrasser.
Placé en famille d'accueil en banlieue parisienne, il devient l'homme à tout faire et se fait exploiter par cette famille pas méchante mais "beauf". Ils lui donneront le surnom d' "affreux". Petit mot gentil dans leurs bouche.
Aristide tient le coup grâce à son esprit romanesque. Il est amoureux à la fois de la fille de la famille et de sa prof de français qui habite le même immeuble.
Un jour celle-ci est retrouvée morte à son domicile. "L'affreux " fait un suspect idéal.
Il prend la fuite et part à la recherche de son père biologique.
S'ensuit toute une série d'aventures plus ou moins rocambolesques.

Bon ...
Le récit commence très bien et puis part très vite en sucette.
On n'y croit plus!
Beaucoup de clichés dans cette narration que cela en devient exaspérant, sans parler des situations absurdes voire improbables.
Le roman se veut une fable tragi-comique ...la lecture s'est révélée tragique pour ma part.

Bref, vous l'aurez compris.. déception. Je pense que je vais laisser tomber cet auteur

Roman ayant reçu le " grand prix de l'académie française " en 1992.. Je me pose des questions!

Faby de Caparica - - 62 ans - 6 mars 2019