La dimension Oméga
de Stéphane Hubert

critiqué par CC.RIDER, le 2 novembre 2016
( - 66 ans)


La note:  étoiles
Un serial killer philanthrope
À New York, Markus, jeune trader talentueux, assiste à la mise en scène de son propre assassinat. Se trouvant à proximité d’un lieu où se déroule une tentative de holdup retransmis par une meute de journalistes, il se ramasse une balle perdue. Juste avant, quelqu’un l’avait pourtant prévenu de ce qui devait lui arriver. Après un séjour à l’hôpital, il se pose bien des questions sur les possibilités d’un monde parallèle qu’il nomme « Dimension Oméga ». Pendant ce temps, sans raison apparente, son frère John massacre à grands coups de bâton un malheureux clochard noir qui a eu la maladresse de lui demander un peu d’argent.
Cet ouvrage assez particulier se présente comme un thriller sans grande originalité : une histoire de serial killer philanthrope qui trouve une grande jouissance à accumuler les cadavres après avoir fait copieusement souffrir ses victimes. Mais cela pourrait aussi être un roman fantastique ou de fantaisie, car de nombreuses pages sont consacrées au paranormal avec, en prime, une série de digressions philosophiques, politiques, sociales, historiques ou morales qui partent un peu dans tous les sens et plombent fortement le rythme de narration. Au bout du compte, bien qu’écrit très correctement (avec quelques faiblesses grammaticales, orthographiques ou lexicales quand même), ce livre, qui manque de tenue et de structure charpentée, finit par ennuyer en raison de tous ces développements dont le lecteur ne comprend pas vraiment l’intérêt. À noter également de nombreuses allusions et références bibliques et shakespeariennes tournant parfois à l’obsessionnel.