Fantin-Latour : Journal de l'artiste - L'album de l'exposition
de Auteur inconnu

critiqué par Veneziano, le 30 octobre 2016
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Natures-mortes et portraits de groupes
Ce peintre assez peu connu est de la fin du XIXème, contemporain des Impressionnistes, de Verlaine et Rimbaud. Ce rappel n'est pas vain, ni purement chronologique : il peint régulièrement des portraits officiels où les artistes connus de son temps sont représentés collectivement, le plus souvent à une table, comme notamment Whistler et Edouard Manet. Il rend hommage à Berlioz, également. Et la ligne directrice de son oeuvre est de transmettre son plaisir. Il peint ainsi la Vérité, en femme nue, les Femmes du Rhin, le nu ayant ainsi une place assez importante chez lui, des natures-mortes, des scènes de la vie ordinaire et des auto-portraits.
Timide, renfermé, presque taciturne, il a du mal à percer et tente de bien s'entourer pour accéder aux Salons officiels et à la notoriété, qui s'apprêtent à venir peu à peu.

Cet ouvrage synthétique n'est autre que le catalogue condensé de l'exposition qui lui est consacrée au Musée du Luxembourg, à Paris, près du Palais et du jardin du même nom. Cette oeuvre est jolie, reposante et relativement éclectique. La recherche du beau y transparaît. Les descriptions de cette personnalité éclairent son parcours.
Ce livre ne manque pas d'intérêts, tant artistiques qu'historiques.