No Sex
de Tim Parks

critiqué par Saule, le 6 novembre 2016
(Bruxelles - 58 ans)


La note:  étoiles
La serveuse
Le titre original de ce roman est "The server", ce qui fait référence au fait que la jeune héroïne, celle dont on suit le tourbillon de pensées, est bénévole dans un centre de bouddhisme (“La serveuse"). En français, chose étrange, le titre est devenu “No sex”, ce qui s'explique par le fait que dans ce centre bouddhiste les hommes et les femmes sont strictement séparés et tout rapport entre eux est prohibé.

Beth, une jeune femme pleine de vie, un peu immature, qui fait craquer tout les hommes par son physique attirant, séjourne donc dans ce centre de retraite depuis plusieurs mois en tant que bénévole. Elle tente de se reconstruire suite à un traumatisme dans sa vie sentimentale qu'on découvrira peu à peu. Elle s’applique avec plus ou moins de succès à suivre les principes d’équanimité et de constance qui lui sont enseignés (par l’entremise de vidéos) et par de longues séances de méditation. Cependant, lorsqu’elle entre dans la chambre d’un stagiaire et tombe sur son carnet intime, ses pensées repartent dans tous les sens…

Ce livre est très amusant à lire, la description d’un centre bouddhiste avec les séances de méditation, les gens qui gigotent pour trouver une position confortable, les efforts pour faire taire les pensées,… c’est vraiment très réjouissant. Tout le livre est raconté à travers le prisme des pensées de cette jeune fille très sympathique. Ce n’est pas un livre inoubliable mais c’est un sacrément bon moment de lecture.