Le Chevalier à l'armure rouillée
de Robert Fisher

critiqué par Deinos, le 18 septembre 2016
( - 62 ans)


La note:  étoiles
un joli petit conte
Ce court récit relève du conte initiatique... soit celui d'un chevalier, qui, enfermé dans son armure, part en quête d'un sauveur... armure tant physique que métaphorique, puisque construite sur ce qu'il croit, sur des certitudes, sur une image de soi...
D'une lecture aisée, s'adressant à de jeunes lecteurs comme à de plus âgés, du fait de plusieurs niveaux de lecture, avec un zeste d'humour, ce conte s'inscrit dans la lignée des contes philosophiques, nous appelant à une recherche de l'être plutôt que du paraître, à se connaître soi-même, à briser les œillères que nous nous posons dans notre vision de ce qui nous entoure...
L'auteur a peut-être une vision rousseauiste de l'homme..."Ils naissent beaux, innocents et parfaits." écrit l'auteur... et hélas la vision du monde me fait douter de ce précepte... l'auteur nous amenant à percevoir que nos peurs, nos souffrances, nos doutes ne sont que les constructions des principes que nous érigeons pour nous protéger du monde... alors que voir ce monde dans ce qu'il est, sans nulle carapace entre lui et nous, mais aussi nous voir tel que nous sommes est à la source du bonheur... une vision bien idyllique...
Donc un joli et mignon petit conte...