Un linceul n'a pas de poches de Horace McCoy

Un linceul n'a pas de poches de Horace McCoy
( No pockets in a shroud)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone , Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Ghis, le 26 mars 2004 (Inscrit le 26 mars 2004, 44 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (11 861ème position).
Visites : 4 240  (depuis Novembre 2007)

"On achève bien les jeunes journalistes impétueux"

Moins subversif que son célèbre "on achève bien les chevaux", ce roman autobiographique d'Horace Mac Coy se veut un réquisitoire efficace contre l'autorité établie. Le lecteur suit la croisade de Mike Dolan, petit journaliste indépendant, qui veut à tout prix dévoiler le vrai visage d'une société gangrenée par la corruption, l'antisémitisme et l'hypocrisie. Père du roman noir américain, Mac coy nous tient en haleine tout au long de ce récit passionnant et d'une troublante actualité. A lire sans hésiter!

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Christique

7 étoiles

Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 40 ans) - 28 novembre 2011

Nous vivons dans la société du spectacle, Guy Debord n'a rien inventé (avant de mettre fin à sa vie) et par conséquent les médias et la presse ont bien plus de pouvoir, surtout aujourd'hui, qu'on peut penser et constituent presque un 2nd pouvoir pour qui sait intelligement les manier...C'est ce que nous conte Horace Mc Coy dans un polar très abouti, complexe, au propos rationaliste, avec ce protagoniste devant lutter contre énormément de médiocres sans idéaux; mais que d'aucuns pourront trouver confus par moments.

La fin est dramatique et ironiquement modelée sur l'image dont parle le journaliste-héros durant tout le récit tout en stigmatisant sans arrêt le lobbying, la démagogie, et le sensationalisme stérile.


[Un extrait...]

- Elle est byzarre, dit Myra en passant sa langue sur ses lèvres. On ne sait rien d'elle. Une traînée.

- Qu'est-ce qui vous prend, brusquement ?

- Comment voudriez-vous que je réagisse ? Vous venez de me dire que vous êtes gêné de vous trouver avec une femme qui n'appartient pas à ce milieu... -ce milieu de crétins patentés qui se prend pour la crème de la société.

- Je n'ai rien dit de pareil- vous êtes piquée.

- C'est vous qui êtes piqué. Mais, bon sang, que vous importe ce qu'ils peuvent bien penser de vous ? Pourquoi vous entêter à vouloir que votre nom soit dans le bottin mondain ? Pour eux vous n'êtes qu'un parvenu.


"Culte"

10 étoiles

Critique de Nic (, Inscrit le 26 mars 2004, 44 ans) - 26 mars 2004

Moins connu et beaucoup plus subversif que son célèbre "on achève bien les chevaux", ce chef-d'oeuvre du polar noir est un réquisitoire d'une force terrible sur la corruption et l'antisémitisme qui continuent de gangrener notre société. Aussi fort que "1984" mais avec l'humour en plus.

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