Vaincre ou mourir à Stalingrad. 31 janvier 1943
de William Craig

critiqué par Fabert, le 22 mai 2016
( - 70 ans)


La note:  étoiles
La guerre bascule à l'Est...
Après "la guerre éclair" de la campagne de Pologne, de France, de Yougoslavie, la VIème armée allemande entame sa campagne de Russie à l'été 1941. A l'été 1942, cette armée commandée depuis janvier par le général Von Paulus se retrouve aux portes de Stalingrad....
Le 1er février 1943, encerclée par les armées russes dans "le chaudron" de Stalingrad, elle sera définitivement écrasée. Le bilan des victimes ( sans compter les civils) 750 000 combattants russes et 850 000 du côté des allemands et leurs alliés .
William Craig nous éclaire sur les visées stratégiques d'Hitler et de Staline. Il allie de manière vivante les témoignages des combattants de première ligne et les considérations des hauts gradés. Sa description psychologique des différents intervenants est réaliste et probante.
Bien entendu, ce livre ne nous présente qu'une vue parcellaire du conflit mais sa description sert à une bonne compréhension de la chronologie de la seconde guerre mondiale. A lire.
Un récit vivant et humain 9 étoiles

Basé en grande partie sur des témoignages, ce livre nous offre une vision vivante, si j’ose m’exprimer de la sorte de la sorte pour ce qui reste comme la plus grande boucherie de l’histoire militaire, de cette bataille.

Au-delà des dates, du déroulement des opérations (très bien expliqué par ailleurs), l’auteur nous plonge aussi au cœur du vécu des belligérants, tous camps confondus : il en ressort un récit profondément humain. Stalingrad, de la sorte, est dépeint comme une affaires d’hommes et de femmes (plus présentes que ce qu’on l’on croît dans cet affrontement) embrigadés par deux systèmes antagonistes, mais pourtant si semblables, jusqu’au bout de l’horreur…

Renaud - Liège - 57 ans - 7 juin 2019