Elvis Cadillac
de Nadine Monfils

critiqué par Monocle, le 23 avril 2016
(tournai - 64 ans)


La note:  étoiles
King from Charleroi
Elvis est né d'un père méconnu et d'une mère absente. Placé enfant dans une famille d'accueil, ses parents adoptifs lui légueront à leur mort un pécule lui permettant de vivoter sans trop de soucis et de pouvoir ainsi assumer sa passion pour le King.
Une Cadillac rose, une chienne (Priscilla), l'habit et la fameuse coiffe à la banane sont ses compagnons pour vivre sa vie de sosie. Malgré sa petite taille et son bedon naissant, notre Elvis tente de donner le change en rêvant de The Voice, des plateaux de télé, de concerts et de gloire.
Une invitation à chanter - pour l'anniversaire d'une riche et âgée châtelaine, fan d'Elvis Presley et de "Blue Moon" qu'elle a dansé avec son grand amour de jeunesse - serait ce enfin le départ tant attendu d'une grande carrière ?
Rien n'est moins sûr car au cours de la réception, où tout le monde se déteste cordialement, Elvis se trouve mêlé à un curieux meurtre.


Le livre de Nadine Monfils est sans nul doute un texte où l'on se moque de tout et de tous. Rien n'est à prendre au sérieux, ni les énormes clichés, ni les plaisanteries sciemment douteuses.
Je ne fais pas mon quotidien de ce genre de lecture mais j'y ai trouvé de bons moments de rire.
Pas mal... 8 étoiles

Un bon moment de lecture.. Et pourtant, les derniers romans que j'ai lu de Nadine Monfils m'avaient semblé poussifs et moins inspirés. On retrouve certes un certain nombre de "joyeuses grossièretés", mais aussi quelques pages plus sensibles dans lesquelles l'auteur fait preuve d'une pudeur et d'une tendresse assez incroyables (la danse de la grand-mère par exemple). A lire et à suivre...

Cecezi - Bourg-en-Bresse - 43 ans - 20 novembre 2017