Le pont des anges
de Philippe Le Guillou

critiqué par Fa, le 4 janvier 2016
(La Louvière - 48 ans)


La note:  étoiles
Rome brûle
Nous voici dans la seconde moitié du XXIeme siècle. Rome tremble et chancelle. Le premier Pape africain meurt, l'Eglise se délite entre la perte de la foi, les velléités régionalisantes et les intrigues vaticanes.

Ce roman nous propose le portrait croisé du Pape Clément XV, d'un peintre en quête d'œuvre absolue (ou de champagne, à défaut), et de Julius, un dramaturge athée militant au crépuscule de sa vie.

Ce roman contient quelques bons moments : le conclave et ses retournements, les discussions entre le pape et le moribond, des réflexions sur l'Art, les joutes politiques autour de la place de Rome dans le Monde.

Je regretterai le manque de liant dans ce qui reste avant tout un bon roman de description de scènes incongrues. Mais j'aurai passé un bon moment.