Pourquoi ceci n'est pas une piste de skate. L'architecture moderne expliquée
de John Zukowsky

critiqué par Septularisen, le 30 décembre 2015
(Luxembourg - 56 ans)


La note:  étoiles
L’ARCHITECTURE MODERNE DE FAÇON TRÈS DIDACTIQUE
Dans ce livre M. John ZUKOWSKY, historien de l’architecture, nous commente une centaine d’édifices construits aux cours des 70 dernières années et qui tous se distinguent par l’originalité de leur conception.

Le livre est divisé en cinq parties chacune nous présentant une série d’édifices, sur deux pages avec une photo couleur de la réalisation. Pour chaque bâtiment l’auteur ajoute des mini-rubriques, nous présentant la localisation exacte du bâtiment et son histoire, les matériaux et techniques de constructions choisis, une notice sur l’architecte, et cite des exemples de bâtiments similaires.

On découvrira ainsi :

- «Le triomphe de la géométrie», avec p. ex. le musée GUGGENHEIM (1959) de Frank LLOYD WRIGHT à New York ou encore la Grande Arche de la Défense (1989) de Johann Otto Von SPRECKLSEN à Paris.

- « L’ère spatiale», avec p. ex. l’Atomium d’André WATERKEYN et André et Jean POLAK (1958) à Bruxelles, la Cathédrale de Brasilia (1970) d’Oscar NIEMEYER, ou encore le Centre Guedar ALIEV (2012) à Bakou en Azerbaïdjan, de Mme. Zaha HADID (L’image de couverture).

- « Le geste architectural», avec p.ex. l’Opéra de Sydney (1973) de John UTZON, «l’immeuble « ATLANTIS » (1982) de Bernardo FORT-BRESCIA, Laurinda SPEAR et Hervin ROMNEY à Miami en Floride, rendu célèbre pour avoir figuré, bien en vue, dans le générique de la série télévisée « Miami Vice » (1984-1990).

- « La grande hauteur», avec p. ex. les Tours jumelles Petronas (1997) de César PELLI à Kuala Lumpur en Malaisie, rendues célèbres pour avoir figurés dans le film « Haute voltige » (1999) avec Sir Sean CONNERY ou encore « The Shard » (2012) de l’architecte Renzo PIANO, le nouveau symbole de la ville de Londres, et à l'heure ou j'écris ces lignes la tour la plus haute d'Europe.

- « Hommage au passé», avec p. ex. Le musée Juif de Berlin (2001) de Daniel LIBESKIND

Disons aussi que, comme presque toujours dans ce genre d’ouvrage, si la sélection est arbitraire, et il manque toujours l’un ou l’autre bâtiment que l’on aurait ajouté (le fameux mais où est?…), il n’en devient jamais aussi intéressant que quand il nous présente des bâtiments et des architectes plus méconnus, comme ici p. ex. dans la section « Hommage au passé », la « Maison Marika-Alderton » (1994) de l’architecte australien Glenn MURCUTT à Yirrkala (Territoire du Nord) en Australie.

Un livre à lire pour (re-)découvrir les plus belles réalisations de l’architecture moderne, avec une écriture claire et simple, destiné aux initiés comme aux profanes en architecture.