Japon 1 an après - 8 regards sur le drame
de Collectif

critiqué par Superhuman, le 4 décembre 2015
( - 31 ans)


La note:  étoiles
Trop "mainstream"...
Une des preuves que les médias manipulent intensément le peuple, c'est bien ce genre de réflexions et d'histoires gentillettes qu'on lui raconte après une catastrophe pour l'apaiser sinon pour le calmer... Comme si les victimes de telle ou telle avanie seraient forcément coupables quelque part, ou bien souffriraient forcément de problèmes psys dommageables. Comme si l'on était dirigé par des gens qui sont, peu ou prous, capables et raisonnés.

Alors que tout prouve l'exact contraire ! Mais le gouvernement des Bisounours a plein de ressources et ne connaît aucune frontière, et nombreuses sont les justifications qu'il peut apporter à son doux délire du moment que s'en présente l'occasion: en l'occurrence ce recueil de mangas édité un an passé suivant la catastrophe nippone de 2011, où à l'intérieur la plupart des historiettes se terminent bien et où les parents retrouvent chez eux leurs enfants sains et saufs. Dedans l'une de ces BD plutôt longue c'est le cas de le dire, un garçon apprend entre autre que sa mère l'aime. Il lui a fallu un cataclysme pour le savoir - ce qui est, entre nous, assez ironique quelque part sinon clairement cynique.

Donc non, je n'ai pas trop aimé et un des deux récits acceptables que je me souvienne s'agissant de "Japon, un an après - 8 regards après le drame" et malgré que les bénéfices de cette oeuvre aillent à la Croix Rouge; c'est bien celui de ce vieil homme qui a connu la guerre contre les USA, et qui souhaite rester chez lui en dépit de ce que les secours peuvent lui dire.

Cela oui au moins, c'est édifiant...




résumé





Un an après la catastrophe qui a ravagé la région du Tôhoku le 11 mars 2011, la situation reste dramatique sur la côte Est de l'archipel nippon. Pour soutenir à sa manière les victimes du séisme, Kazé a demandé à 8 auteurs de manga de partager leur vision des événements, avec leur sensibilité et style propre. Qu'elles soient consacrées à l'héroïsme ordinaire des acteurs directs, ou à la résilience de tout un peuple face à ce drame sans précédent, ces histoires poignantes illustrent avec sobriété une des facettes les plus étonnantes de l'identité japonaise.