Je pense trop : Comment canaliser ce mental envahissant
de Christel Petitcollin

critiqué par Psychééé, le 2 novembre 2015
( - 35 ans)


La note:  étoiles
Une mine de bons conseils pour les cerveaux qui moulinent
Le titre parle de lui-même. Je me suis reconnue dans ce livre à certains moments - entre autres le "syndrome du maillot de bain", la pensée arborescente, le perfectionnisme, la mémorisation - et puis franchement pas à d’autres. On y découvre la différence entre les normopensants, dits les cerveaux gauches - méthodiques, rationnels…- qui représentent 75 à 80% de la population, et les cerveaux droits -émotifs, créatifs, instinctifs, analogiques… - que Christel Petitcollin dit "surefficients". Le mode de pensée des deux catégories est tout à fait différent et le comprendre peut aider à saisir son désarroi face à l'autre et à se sentir mieux au quotidien.
L’auteur propose des solutions pour utiliser au mieux ses capacités parmi lesquelles les états ressources ou ancrages, le mind map pour organiser sa pensée, les niveaux logiques, les moyens mnémo-techniques ... Elle nous décrit aussi les 5 besoins de base dont le cerveau droit a besoin. Une manière d'y voir plus clair dans ce chaos. A nous ensuite de pousser plus loin les recherches dans les pistes fort intéressantes évoquées. En bref : une liste de choses à faire et un mode d'emploi pour gérer notre complexité !
À tous les "surchauffés du bulbe" 10 étoiles

À l’heure où l’hypersensibilité commence seulement à être connue, en attendant d’être reconnue par certains sceptiques, Christel Petitcollin va beaucoup plus loin en évoquant d’autres aspects de la surefficience.
L’autrice aborde un grand nombre des difficultés rencontrées par les surefficients et surtout, elle fournit les explications ; sans oublier bien sûr, de livrer quelques conseils mais malheureusement pas de recettes miracles. Juste se comprendre et s’accepter.
Un ouvrage très complet, où s’y reconnaîtront tous ceux qui souffrent d’un cerveau hyperesthésique, écrit avec des mots simples, des réflexions pleines d’humour, où l’on se surprend à esquisser un sourire dédramatisant au détour de découvertes passionnantes.
Lu il y a trois ans, il est resté pour moi un livre marquant.

Marvic - Normandie - 65 ans - 15 décembre 2021