Le Rédempteur, Tome 1 - L'homme qui entendait les prières des enfants morts
de Stephen Desberg (Scénario), Miguel Lalor (Dessin), Thorn (Couleurs), Christophe Semal (Autre)

critiqué par Pucksimberg, le 18 octobre 2015
(Toulon - 44 ans)


La note:  étoiles
Un bon divertissement dans les rues de Rio
"Je m'appelle Jean Ravelle. Je suis le président de la Ravel Corporation. Je suis un homme en colère. Je suis celui qui entend les prières des enfants morts ..." Ce riche milliardaire est un justicier, croisement entre James Bond, Largo Winch et Batman, qui défend la cause des enfants. Il n'hésite pas à s'attaquer à des barons du crime. Il châtie ces hommes, sans attendre forcément la venue de la police. Il n'hésite pas à tuer ou à permettre aux parents des victimes d'exercer leur vengeance qui passera par le sang. Dans ce premier tome, on le voit déjà à l'oeuvre. Dès les premières pages, nous sommes plongés en pleine action dans les rues de Rio, avec dans le fond le Christ rédempteur. Epoux d'une belle chinoise, Jean Ravelle pourrait devenir sa victime car son beau-père a décidé de le faire assassiner afin de se débarrasser de lui.

Ce premier tome n'est peut-être pas d'une grande originalité. J'ai lu à gauche et à droite que cet univers rappelle énormément celui de "Largo winch", même dans ses dessins. Il n'en demeure pas moins que cela reste un bon divertissement, une bonne BD d'action qui prend son ancrage au Brésil, tout en reflétant le système économique actuel et ce qui se trame en coulisses. Il est question de ces nouveaux pays qui émergent et qui vont peut-être changer le visage du monde et la diplomatie : le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine ( le BRIC ).

Les dessins sont beaux et dynamiques. Le dessinateur, brésilien installé en France afin de vivre de sa passion, a voulu dépeindre les rues de son pays même s'il ne vivait pas à Rio. Les personnages sont expressifs, les femmes sont très belles, plantureuses et sensuelles, des James bonds girls quoi. Le lecteur passe un bon moment avec cette bande dessinée qui laisse présager une belle série. Rien de révolutionnaire sous le soleil de Rio, mais beaucoup d'actions. Le tout reste tout de même bien manichéen.