Sous le voile du cosmos : Quand les scientifiques parlent de Dieu
de Jacques Arnould

critiqué par Colen8, le 6 octobre 2015
( - 82 ans)


La note:  étoiles
Eternelle question métaphysique, philosophique et scientifique
L’énoncé de la relativité générale par Einstein il y a 100 ans a relancé la réflexion cosmologique dans le cercle des astronomes, des physiciens, des biologistes, des théologiens. Certains d’entre eux jugent compatible foi et progrès du savoir, d’autres font l’impasse de toute forme de croyance religieuse et se suffisent d’une théorie confortée par les lois physiques et mathématiques. Ceux-ci démontrent l’immanence d’un dessein intelligent qui pourrait être Dieu pour comprendre la création de l’univers, ceux-là acceptent qu’il reste une part d’ignorance, qu’une sorte de voile nous masque la connaissance de son origine. La physique selon Newton décrivait un monde déterministe, dont était absente la question des origines. La mécanique quantique avec sa vision probabiliste a ouvert un abîme au champ des possibles, renforcé depuis lors par la découverte des exo-planètes, les théories d’univers multiples parallèles ou successifs, et les hypothèses de formes de vie ailleurs que sur terre.
L’auteur, philosophe, théologien et historien des sciences, engagé dans les questions d’éthique liées à la conquête spatiale poursuit au travers de cette épistémologie sa propre réflexion initiée de longue date, enrichie au fil de ses diverses publications. Il évoque les points de vue de ces immenses chercheurs qui ont changé notre perception du monde. Changé, mais en partie seulement comme il nous le rappelle, dans la mesure où d’autres grands esprits en avaient une prescience qu’ils nous ont transmis par leurs écrits comme par leurs enseignements.