N'oublie pas mes petits souliers
de Joseph Connolly

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 4 février 2004
(Montréal - 54 ans)


La note:  étoiles
On peut oublier
Il y a de ces romans pour lesquels on se demande pourquoi on les entame et pourquoi on continue de les lire. Celui-ci en est un exemple. J'avais espoir de retrouver les mêmes familles tordues que dans les Vacances Anglaises aux prises avec de nouvelles embûches encore plus loufoques.

Or, c'est plutôt le contraire. Dans cette suite, l'intrigue est mince et l'auteur emploie un niveau de complaisance verbeuse encore plus irritant que celui du premier tome. Suite au succès des Vacances Anglaises, on peut se demander sérieusement si le second tome a été une commande de l'éditeur pour profiter de la popularité?

J'ai avancé dans ce livre avec difficulté en souhaitant ardemment rencontrer un tournant intéressant, un moment d'hilarité, mais en vain.
J'aime bien l'humour anglais un peu pincé, cynique et élégant.
Malheureusement, il ne se retrouve pas dans ce titre.
Oh, non, moi, j'ai vraiment adhéré ! 9 étoiles

J'avais plus qu'apprécié Vacances anglaises, c'est avec plaisir que j'ai dévoré la suite : on les retrouve tous, plus odieux ou pathétiques que jamais ....!
Leur monstruosité ne fait que s'affirmer et l'imbroglio invraisemblable garde une saveur extraordinaire !
Ils sont ignobles, mais parfois attachants, et dans ce second livre, on a l'impression de retrouver de vieilles connaissances en se disant : mais, c'est vrai, que deviennent-ils ?

Et, on n'est pas déçu ! Egaux à eux-mêmes, monstrueux dans leur petitesse de friqués pour la plupart, maltraités pour certains (sans qu'on s'apitoie ...) et toujours souverainement égoïstes.

Ce type d'humour "so brittish", me ravit ! Il n'a pas la prétention d'être fin, mais de dénoncer dans un rythme effréné, une société qui existe et qu'heureusement, on ne côtoie que par la puissance de l'écrit !

DE GOUGE - Nantes - 67 ans - 13 novembre 2011


Une suite en trop 1 étoiles

Je saturais totalement à la fin des « Vacances … » et là, trop c’est trop donc interruption volontaire de lecture pour cause de désintérêt profond.

Ena - Le Gosier - 61 ans - 22 décembre 2004