D'argile et de feu
de Océane Madelaine

critiqué par Ddh, le 9 août 2015
(Mouscron - 82 ans)


La note:  étoiles
Une quête de personnalité
L’argile génère la poterie qui a besoin de feu pour la cuisson. Le feu hante aussi Marie, la narratrice.
Céramiste de profession, Océane Madelaine signe ici son premier roman. Une réussite puisqu’il obtient le Prix Première RTBF 2015.
Il y a Marie, la narratrice, qui s’en va vers le sud et, plus d’un siècle auparavant, Marie ou Jeanne, la potière. L’errance de la narratrice Marie la mène vers une cabane abandonnée et ses pieds s’apaisent au contact de l’argile noire qui façonne la poterie. C’est au musée qu’elle découvre les œuvres de Marie, une des premières potières de France. Marie la potière a connu une vie rude, âpre comme l’autre Marie qui a aussi beaucoup souffert.
Deux parties qui se chevauchent graduellement, au fil de l’intrigue : le carnet rouge qui relate la vie de Marie ou Jeanne et le carnet blanc où se retrouvent les émotions ressenties par la narratrice. Présentation originale qui ne manque pas d’intérêt.