Pourquoi lire les philosophes arabes
de Ali Benmakhlouf

critiqué par Colen8, le 6 juillet 2015
( - 82 ans)


La note:  étoiles
Tours et détours d’une sagesse à vocation universelle
Au commencement étaient ces géants de la pensée, Empédocle, Platon, Aristote, Socrate qui ont enfanté la philosophie grecque. Celle-ci répandue lors des conquêtes d’Alexandre jusqu’aux confins de l’Inde, a été absorbée par l’Empire Romain couvrant tout le bassin méditerranéen, puis n’a cessé de féconder les religions monothéistes, principalement le christianisme et l’islam. Par les traductions et les commentaires des philosophes de langue arabe entre le 8ème et le 15ème siècle, cette pensée est revenue dans l’Europe médiévale contribuant plus tard à la Renaissance et ensuite aux Lumières. Sous leurs noms latinisés les philosophes en question ne sont pas tous arabes, Avicenne venant de la Perse, Averroès ainsi qu’Avempace d’Andalousie, al-Fârâbi d’Asie centrale. Selon l’auteur professeur lui-même de philosophie, leurs œuvres principales qui sont des commentaires des textes grecs, concilieraient religion, recherche de vérité, savoir et par conséquent philosophie. Leurs connaissances en médecine les auraient rendus sensibles à la puissance de la logique qu’ils auraient acceptée comme un complément de la révélation prophétique.