Valérian, tome 1: La cité des eaux mouvantes
de Pierre Christin (Scénario), Jean-Claude Mézières (Dessin)

critiqué par Kabuto, le 22 mai 2015
(Craponne - 63 ans)


La note:  étoiles
Début de carrière pour Valérian
Aidé par la séduisante Laureline, Valérian le célèbre agent spatio-temporel va devoir sauver le monde en retournant en 1986. Un premier album distrayant et plein de rebondissements. Des dessins sympas et surtout un couple très charismatique. Toute ma jeunesse…
Intéressante bédé rétro-futuriste 8 étoiles

« Oui, c'est la fin d'un monde, et nous sommes les seuls à savoir qu'un autre monde va naître de toute cette misère, notre monde à nous: celui de Galaxity... »

J'avais lu cette bande dessinée en attendant que l'adaptation cinématographique de « Valérian et la Cité des mille planètes » sorte, mais l'histoire de ce tome ne reprend pas les aventures du film.

Dans ce tome-ci, l'on suit Valérian, agent spatio-temporel de Galaxity du 28e siècle, qui doit voyager dans le temps pour poursuivre un prisonnier qui s'en est allé à New York de 1986, ravagé et submergé.

Écrit dans les années 70, c'est intéressant de voir comment les créateurs imaginaient les années 80. Le récit est haut en couleur, les illustrations nous mettent bien dans une ambiance apocalyptique rétro et l'action est bien présentée. J'ai trouvé les héros débrouillards et attachants. Je ne sais pas pourquoi je n'avais pas lu les autres albums de la série parce que j'avais bien aimé.

Nance - - - ans - 23 avril 2020


New York sous les flots 6 étoiles

Dans la cité des eaux mouvantes il est impressionnant de constater les progrès que Jean-Claude Mézières a fait depuis Les mauvais rêves. La vision de New-York ruinée, ravagée, laissée à l'abandon et prête à être engloutie sous les flots est sensationnelle et donne des planches de grande qualité. Cette ambiance post-apocalyptique et rétro-futuriste est aussi très bien servie par un scénario beaucoup plus dense que dans le volume précédent, offrant de multiples rebondissements et beaucoup d’action, même si l'utilisation des paradoxes temporels est assez classique. Avec cet album j'ai l'impression que la série a gagné en maturité et en épaisseur, y compris en ce qui concerne les personnages.

Fanou03 - * - 48 ans - 5 janvier 2018