Elodie Cordou, la disparition
de Pierre Autin-Grenier, Ronan Barrot (Dessin)

critiqué par OSCARWY, le 19 mai 2015
( - 67 ans)


La note:  étoiles
PAG un grand écrivain confidentiel à lire entre Ami
Pierre Autin Grenier figure parmi nos plus grands nouvellistes, lui même trop modeste n'aurait pas goûté ce panégyrique , chaleureux et exigeant sous des airs débonnaire (un peu à la Brassens) , il écrivait court sculptant chaque phrase comme un artisan , Elodie Cordou dont il nous parle dans cette novella est un personnage fantasque imprévisible , comme le vent libre et invisible
Elodie Cordou s'est totalement vouée à la passion de la peinture jusqu'à entreposer dans un lieu secret les oeuvres de Kooning , Pollock, Giacometti,Mondrian, Zoran Muzik, Ensor, bien d'autres encore de Sérusier à Bonnard, ou Emile Bernard sans oublier Soutine et Shada cette prodigieuse collection a été le souffle vital de toute une existence et sans laquelle nous ne parlerions même pas aujourd'hui d'Elodie Cordou, le problème est que personne n'a jamais vu cette collection et que Elodie a bel et bien disparu
PAG instaure entre l'écrivain et le peintre Ronan Barrot (qui illumine de ses portraits peint les pages de ce beau livre) un dialogue unis dans la quête d'un personnage si énigmatique , dont on ne sait plus, à la fin du recueil , si il est réel ou fictif !
ce livre peut se regarder aussi comme un livre d'art , il vient d'avoir une suite "ELODIE CORDOU une présence" illustré cette fois-ci par un très grand artiste et ami de PAG Ibrahim SHAHDA. PS j'aurais bien mis 6 étoiles !!!