Comme chacun sait les beaufs parlent et se défendent, surtout entre eux, de l'hystérie féminine, mais ça ne veut pas dire qu'ils ont raison ni qu'ils se trompent. Et en l'occurence, avec ce roman bobo, très actuel, métrosexuel (donc à moitié gay et homosexuel) c'est un peu ce qu'il se passe: l'auteur se plaint à longueur de pages sans même oser le dire d'emblée de la femme d'aujourd'hui (qui se nomme Mel en ce qui le concerne...) qui conduit, bouge, et travaille parfois un peu à la place des autres. Et comme sa collègue, colocataire, ou épouse - de toute façon je vous avoue qu'on s'en fout un peu à la base - est un peu comme lui; on se détache en fait bien vite de cette histoire de gens heureux à part quelques anectoctes sympas mais déja vues ailleurs. A un moment il y en a un qui écrit "Veux-tu m'épouser ?" sur un bout de papier et en haut d'un gratte-ciel si mes souvenirs sont bons. Gros délire. Enfin deux êtres peuvent s'aimer pour toujours s'ils ont l'argent et les actions qu'il faut, pourquoi pas ?

Enfin tout cela ne plaira pas aux adorateurs des héros tragiques et des histoires intéressantes, on sent que ces deux-là sont normaux et ne s'aiment pas vraiment finalement, tout en faisant semblant pour tout un peu comme tout le monde pour ne pas devenir fou, certes, mais sans jamais transcender le quotidien, se trancher la gorge à la dague indienne ou alors le dire bien et agréablement avec originalité et finesse. Il est curieux que la mode de l'eau de rose et du blackberry, qui permet d'émettre un peu tout et n'importe quoi avec d'énormes fautes grammaticales et sans être de toute façon tellement plus sexy, soit autant tendance. Un peu niais l'ensemble.

**Attention ce livre contient au moins 2 remarques tranquillement antisociales et non-politiquement correctes, on parle à un autre moment de nains psychopathes au chômage et aussi de la possibilité de se marier avec une malade mentale.


[Extrait 1]

" Connaissez-vous la différence entre impliqué et commis d'office ? Pensez oeufs au bacon. La poule est impliquée. Le cochon, lui, commis d'office. "

Martina Navratilova.

Antihuman - Paris - 41 ans - 22 novembre 2011

Je ne sais plus sur quel forum quelqu’un cherchait des romans du genre Jane Austen mais du point de vue masculin. On peut difficilement comparer Mike Gayle et Jane Austen mais le point de vue masculin est là. J’ai beaucoup apprécié le début. Ensuite cela devient répétitif et la fin est complètement baclée. Regardez n’importe quelle comédie romantique, vous aurez le même résultat.

Mademoiselle - - 36 ans - 18 février 2006

J'adore ces histoires si british, où chaque personnage est si typé et souvent si drôle.

Ce roman se lit un sourire jusqu'aux oreilles, et d'une traite (si pas encore plus rapidement!)

Courage Duff!

Manumanu55 - Bruxelles - 44 ans - 16 janvier 2006

Un petit roman qui se laisse lire facilement. Il nous envoie dans l'univers londonien pour quelques pages divertissantes. Qui ont le mérite de faire penser à autre chose et à sourire entre les lignes. Une histoire qui parle d'amour, qui essaye l'amour sans trop savoir pourquoi. Mais au final on rigole et on passe un bon moment dans ces pages.

Aamelie - chartres - 43 ans - 9 mars 2005