Douze ans, sept mois et onze jours
de Lorris Murail

critiqué par Cecezi, le 7 avril 2015
(Bourg-en-Bresse - 44 ans)


La note:  étoiles
Seul en forêt...
Pauvre Walden, abandonné dans une petite cabane en forêt, avec quelques objets pour survivre et s'orienter (une batte de baseball, lui qui déteste ce sport, une vague carte, des bottes à clous un bouquin d'un vieux poète ennuyeux...). Son père a pris soin de lui bander les yeux, pour qu'il ne puisse pas repérer le chemin. S'agit-il d'une mauvaise blague ? Manifestement non...
Reste à survivre, à passer déjà une première nuit, avant de rassembler ses idées et comprendre ce qu'il se passe. Et tout n'est pas beau à voir...
Un roman noir à souhait avec quelques pages prenantes qui nous permettent de suivre notre adolescent dans sa survie en forêt. La suite est plus classique, pourrait-on dire, en dépit de son caractère angoissant. Je n'ai pas vraiment accroché à ce roman, passée la première partie, du fait de ses personnages pas très crédibles à mon sens et de sa construction un peu alambiquée.