Un volcan nommé Haroun Tazieff
de Frédéric Lavachery

critiqué par Bernard2, le 29 mars 2015
(DAX - 74 ans)


La note:  étoiles
Un oubli bien injuste
Ce livre n'est pas une biographie scientifique, pas plus qu'une biographie romancée [ ]. Parce qu'il a l'ambition de faire percevoir l'homme de chair et de cœur sous le volcanologue de combat en s'appuyant sur des faits, il m'a paru honnête d'entraîner le lecteur dans cette exploration d'une intimité que seule la pudeur aurait pu préserver et que la vérité bouscule.
Ce qui précède est extrait de l'ouvrage, dont l'auteur n'est autre que le fils biologique de Garouk (surnom de Tazieff). Leurs rapports seront tumultueux, comme l'était l'homme. Grand sportif, spéléologue, volcanologue, ses travaux seront trop souvent injustement rejetés. Il refuse les bassesses politiques, ce qui lui vaut de violentes inimitiés (je vous laisse découvrir avec qui).
Au travers ses expéditions, au volcan de la Soufrière, au gouffre de La Pierre-Saint-Martin, on réalise combien cet homme engagé a apporté à la science, à l'humanité. On découvre aussi l'amant, le mari, le père, l'homme avec une âme déchirée.
Haroun Tazieff était une des personnalités les plus aimées des Français. Aujourd'hui, on l'a presque oublié. Voici un livre qui répare en partie cette injustice.