Jessie de Stephen King

Jessie de Stephen King
( Gerald's game)

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Banzaille, le 16 janvier 2004 (Rennes, Inscrite le 14 janvier 2004, 40 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 19 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (3 522ème position).
Visites : 11 700  (depuis Novembre 2007)

Bien "accrochée"

Je commence à lire ce livre pensant trouver ce qui me plait tant dans les romans de mon auteur préféré, Stephen KING... Mais me voici surprise, et même déçue au départ, je dois l'avouer.Je ne retrouve pas l'action mêlée à l'horreur dont je me délecte habituellement. Persistant dans ma lecture, je découvre un roman angoissant qui s'appuie plus sur l'introspection. Pour finir, on peut dire que je me suis bien "accrochée" à cette histoire comme l'héroïne, Jessie,est enchainée à son lit. L'histoire m'a tenue en haleine: j'ai pris peur pour cette femme livrée à elle-même et j'ai pris peur avec elle!! Terrifiant! Un délice!!

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Enchaînée à son lit et à soi-même

9 étoiles

Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 29 mai 2015

Jessie fait partie de ces livres extrêmement oppressants car il fait ressortir nos peurs les plus profondes. Ce livre s’inscrit dans une trilogie de Stephen King qui avec « Dolores Claiborne » et « Rose Madder » nous offre de magnifiques portraits de femmes. Mais, c’est également un livre que je rapprocherai de « La Petite fille qui aimait Tom Gordon » parce qu’il n’y a pas de surnaturel, ni de fantastique.

Ici, l’horreur c’est de suivre le calvaire de Jessie. Après un jeu coquin qui dérape, la voilà menottée à son lit, son gros balourd de mari ayant cassé sa pipe. Jessie ne sait comment se libérer de ses menottes et voit la peur et la folie la gagner peu à peu. Elle est grave dans la mouise et nous avec … Very bad trip ma pauvre Jessie !

Comme toujours le King excelle dans l’exploration de nos peurs et de nos plus sombres cauchemars. Peu à peu, il nous enchaîne à notre tour à la folie de Jessie. Une véritable plongée dans le subconscient.

La lecture devient de plus en plus oppressante, notamment à l’arrivée de ce chien errant qui est parvenu à entrer dans la maison et qui commence à manger le cadavre du mari de Jessie … Ses mastications vont vous obséder tant les descriptions du King se veulent réalistes et elles vont s’imprimer dans votre cerveau proche de l’ébullition !

Encore une fois, le King m’a scotchée, ce livre m’a à moitié rendue dingo et j’ai avalé les dernières pages dans un état de suspense fiévreux. Un huis clos vraiment très éprouvant pour les nerfs !!!

bof

6 étoiles

Critique de Alicelight (, Inscrite le 3 novembre 2009, 44 ans) - 6 février 2015

Manque d'action, manque de personnage.
Pas génial, on s'ennuie un peu au début et puis avant d'atteindre la fin on s'ennuie ferme.
franchement pas le meilleur, à classer avec Lisey

Agréable.

7 étoiles

Critique de Wika (, Inscrit le 21 avril 2012, 28 ans) - 25 février 2013

J'ai retrouvé ce livre sur mon armoire et ayant quelques heures devant moi je me suis dit "Pourquoi pas ?". A la base friand des livres de King, je dois dire que sans avoir été surpris je n'ai pas été déçu. Certes le livre est plutôt plat, en ce sens...qu'elle est attachée du début à la quasi-fin, mais la psychologie du personnage m'étonne toujours.
Un King agréable, mais sans surprise, à consommer sans modération.

Peur primaire

6 étoiles

Critique de Leloupbleu (, Inscrit le 5 février 2012, 50 ans) - 5 février 2012

Ce message a été publié sur Combustible littéraire à 18:16:44, le 11/01/2012
Jessie, de Stephen King


Catégorie

Vous l’aimez ? m’avait demandé une vieille dame en étirant son regard vers le livre que je tenais dans la main. Lui, ce type ?
Je relisais alors quelques jaquettes des vieux romans de Stephen King pour mettre à l’épreuve mes souvenirs. Et je pouvais difficilement lui dire le contraire, car elle avait vu mon petit sourire alors que je portais mon attention sur Jessie. Je me préparais au pire, je ne pouvais m’empêcher de penser à la jaquette avec la menotte attachée au montant du lit… et cet autre livre que je cachais dans mon dos. J’avais l’impression de m’être fait prendre par ma voisine en train de feuilleter un magazine porno.
Ce n’est pas de votre âge ! avait-elle dit en m’arrachant Jessie des mains, prenant le temps de détailler la jaquette puis la quatrième de couverture sans que je puisse m’y opposer. J’imaginais l’esclandre si on me voyait lui arracher un livre des mains !
Alors elle avait commencé à secouer la tête de haut en bas, l’air de saisir tout à fait quel genre de type j’étais. Je comprends mieux, je comprends mieux, avait-elle ajouté en me collant le livre dans les mains. C’est donc ça, des cochonneries !
Mon visage était devenu brûlant. Quelqu’un avait-il entendu ? J’avais honte. J’étais dans un pays libre, rien ne m’obligeait à expier le crime de millions d’adolescents convaincus par Stephen King et méprisés par leurs parents. Mais en même temps, je sentais un souffle, comme si l’esprit du maître venait de me choisir pour l’accompagner dans ce combat contre les forces de l’ignorance. Je me raclais la gorge.
Madame ? (elle me regarda durement, ses petits yeux plissés, prête au combat), vous vous trompez lourdement.
A cet instant, j’avais la voix du général Leclerc annonçant à ses troupes qu’ils allaient entrer les premiers dans Paris.
N’avez-vous jamais éprouvé de joie dans les bras de votre mari ?
J’avais brièvement fermé les yeux et à cet instant, je serrais les fesses aussi fort que pouvait me le permettre la bienséance après avoir mangé de mauvaises huitres.
N’avez-vous jamais été seule ?
Elle eut un air de dédain.
N’avez-vous jamais été cette petite fille apeurée par les ombres de votre chambre ?
Elle avait changé d’appui, et ses yeux s’éclairaient par une zone plus fragile de son esprit.
N’avez-vous jamais étouffée, prisonnière d’une pièce ? N’avez-vous jamais eu peur de l’orage ? D’un inconnu inquiétant, de votre père ?
Elle fit un timide signe de tête et recula d’un pas.
Madame ! (j’étais redevenu le général), il n’y a rien dans ce livre que vous n’ayez déjà connu, considérez donc ceci comme une révision générale de vos peurs primitives et de vos angoisses secrètes !
Et je lui collais le livre dans les mains avant de m’enfuir, de peur qu’elle n’évoque les Infortunes de la vertu du Marquis de Sade, que je tenais dans l’autre main.

moyen moyen

5 étoiles

Critique de Floreflo1 (, Inscrit le 30 mars 2011, 28 ans) - 30 mars 2011

king a fait de meilleurs romans, celui-là n'est pas mauvais mais un peu "mou". Dans ce roman l'histoire est répétitive, c'est que Jessie qui est attachée à son lit et à la fin c'est long. Sinon le début est bien fait.

Bondage

5 étoiles

Critique de Kalie (Sarthe, Inscrit le 4 juillet 2010, 54 ans) - 5 décembre 2010

L'histoire de "Jessie" est assez linéaire, pour ne pas dire simpliste. Gérald adore les jeux sexuels un peu tordus. Lorsqu'il menotte sa femme à la tête de leur lit dans un chalet isolé, cette dernière décide de ne plus accepter ce genre d'humiliation. Elle le frappe et il meurt d'une crise cardiaque, laissant Jessie menottée au lit. Pendant près de 250 pages, elle essaie de s'échapper (c'est un peu long). Ensuite, durant les 80 dernières pages, elle tente de s'adapter à la vie sans Gérald (peu intéressant). Il s'agit vraiment d'un petit King.

Un SK attachant.

8 étoiles

Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 9 octobre 2010

Un peu plus de 400 pages et une idée de départ qui relève la gageure de réussir à tenir en haleine le lecteur avec pas grand chose. Ce pas grand chose, c'est une femme menottée au lit nuptial dont l'amant-mari décède à ses pieds. King parvient haut la main à créer une ambiance dont il a le secret. Les pages se tournent sans lassitude. Comment diable cette femme va t-elle se débarrasser de ses entraves. Comment va t-elle se débarrasser de ses voix, de ses idées, de son destin qui la condamne. King explore la psychologie humaine avec finesse, évoque l'inceste au travers de pages sublimes. Mais la caque sent toujours le hareng et le maître ne parvient pas à se séparer de ses habitudes. Pourquoi diantre placer des détails sordides à la fin du roman, ce qui lui fait perdre de son lustre. L'éditeur oblige t-il SK à placer coûte que coûte des scènes sanguinolentes pour satisfaire ses lecteurs ? En tout cas un bon moment de lecture avec une autre facette de l'auteur.

Ca se lit mais ça ne se dévore pas.

7 étoiles

Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 48 ans) - 8 septembre 2009

Il faut dire que l'on m'avait un peu raconté la position de Jessie donc je savais que je serai toujours dans la même pièce avec la même personne. Mais je n'ai pas réussi à m'identifier totalement, à m'imaginer à sa place. Ce n'est pas le best seller de S. King mais j'apprécie toujours quand il ne fait pas dans le fantastique. Le suspense aurait été à son comble pour moi si parallèlement on avait su qui était le visiteur de la nuit et/ou que des personnes passaient près de la maison et allaient peut-être la sauver etc... Mais l'effet "seul au monde et condamnée" aurait perdu en intensité.

Mouais...

6 étoiles

Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 41 ans) - 10 mai 2008

Une histoire qui se résume à ceci : une femme attachée, nue, à son lit, avec son mari mort d'une heart attack à ses cotés. La folie guette, et la pauvre Jessie va en faire les frais...
Un King très mineur, mais qui contient deux ou trois bons moments. Le début, surtout, est excellent. Mais pas mon préféré.

Une grosse déception

4 étoiles

Critique de Janiejones (Montmagny, Inscrite le 20 avril 2006, 38 ans) - 11 mai 2007

Je me suis plongée dans ce livre comme je me plonge toujours dans les livres de Stephen King, mon auteur favori, avec impatience et délectation. Seulement, dès les premières pages, j'ai compris que cette fois-ci, je serais déçue. Jessie est le livre de S.K. que j'ai le plus détestée, je me suis même surprise à sauter des pages, tellement je m'ennuyais...

Très bon livre

9 étoiles

Critique de TiTi FRuTi (Strasbourg, Inscrite le 15 septembre 2006, 35 ans) - 15 septembre 2006

Je pense que la plupart des gens trouvent ce bouquin ennuyeux parce qu'il y a principalement des descriptions.
Le rythme est lent, mais on reste accroché jusqu'au bout, voulant savoir si l'héroïne va s'en sortir ou non...

Je conseille ce livre à des personnes qui aiment s'imaginer le décor aux détails près. Il n'intéressera pas les mordus d'action, c'est sûr...

le long supplice

8 étoiles

Critique de Martell (, Inscrit le 27 février 2004, 60 ans) - 19 juin 2006

Supplice pour elle, Jessie, et pour le lecteur qui recherche un roman d'aventure, car ici SK a réduit l'action à une bataille intérieure d'une rare cruauté. Mais pour avoir relu cette histoire récemment, je peux dire que le lecteur avide de psychologie, lui il ne devrait pas trop s'ennuyer pour peu que la terreur ne l'étouffe pas avant la fin. Entre une liaison incestueuse habilement décrite de A à Z et un présent qui rend fou il n'y a pas beaucoup de répit.
Avis aux intéressés.

AMOUR QUAND TU NOUS TIENS!

7 étoiles

Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 51 ans) - 7 février 2005

Enchaînée aux barreaux de son lit par son mari décédé subitement(sa femme ayant accéléré les choses),Jessie paraît condamnée à une mort horrible. Pendant les heures qui vont suivrent,l'héroïne n'a qu'une seule obsession:se libérer!
Stephen king est très doué quand il s'agit d'étudier la psychologie de ses personnages.Intéressant.

ENNUYEUX AU POSSIBLE

1 étoiles

Critique de Thomasdesmond (, Inscrit le 26 juillet 2004, 43 ans) - 26 juillet 2004

Jessie est vraiment le roman de King qui m'a le plus ennuyé ! Je me suis vraiment forcé à le finir... Quel ennui, quel manque d'action !! La psychologie de l'héroïne est bien restranscrit mais c'est tout... 450 pages pour ça... Et que ça... Mon Dieu...

tellement réaliste!?

8 étoiles

Critique de Lalaith (, Inscrite le 18 juillet 2004, 38 ans) - 18 juillet 2004

stephen king va si loin dans la psychologie de l'homme qu'il en vient à faire peur! l'origine de l'histoire est pourtant plate (une femme attachée à son lit pendant des heures...) mais la façon d'analyser ses sentiments est tellement crue et dure que j'ai aimé ce livre. mais la fin m'a déplu.

Fifty-fifty

10 étoiles

Critique de Lou Wagram (, Inscrite le 21 janvier 2004, 35 ans) - 22 janvier 2004

De la part de King, tout m'a étonnée. Du début à la fin.
C'est un concept qui dépasse largement l'idée que j'avais de lui et de son art du suspens.
Mais je n'ai pas été " accrochée " comme le dit Banzaille, je l'ai lu parce que je voulais savoir ce qu'il avait dans le ventre.
A l'évidence, c'est un des moins bons du grand King même s'il reflète une certaine originalité.
Je dirai Fifty-Fifty, c'est bon et en même temps... il a fait mieux.

Mouais bof...

6 étoiles

Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 53 ans) - 18 janvier 2004

Grand fan de King, ce roman m'est tombé entre les mains par hasard un soir de juillet 2000, je ne le connaissais pas, je l'ai acheté... Et voici ce que j'en disais à l'époque, juste après l'avoir lu :

"Ce roman est tout à fait particulier en ce sens qu’il ne se passe rien du début à la fin. Jessie se retrouve attachée au lit suite à une joute amoureuse qui finit mal pour le mari. Coincée dans ses menottes, elle passe sa vie en revue, au travers de ses amies d’antan, écoutant leurs conseils factices. Ses voix intérieures sont en fait le reflet de trois personnalités différentes qui lui dictent tour à tour telle ou telle action pour s’en sortir. Voilà, c’est tout. C’est peu et ce n’est pas assez. Je n’ai pas retrouvé ici le grand King. Déception."

Peur primale

8 étoiles

Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 44 ans) - 17 janvier 2004

Un roman d'introspection, empli de malaise, de gêne et d'effroi. Subir les jeux malsains de son mari, c'est une habitude pour Jessie. Mais cette fois est de trop. Elle se débat et, gagnante, envoie le lubrique Gerald au tapis mais avec, en prime, une crise cardiaque...
Et là... le silence. Seule dans leur maison de campagne, à des kilomètres de toute autre habitation. Et menottée au lit...
Un roman beaucoup plus sournois que ce que SK a l'habitude de publier. Solitude totale, confrontation avec de vieux démons, ces souvenirs qui s'obstinent à remonter à la surface. Et puis cette folie qui guette, dont la frontière se rapproche peu à peu quand la soif, la douleur et l'angoisse vous enveloppent.
Un livre dur et cru mais construit intelligemment, n'hésitant pas à fouiller la psychologie humaine, la poussant jusqu'à ses plus lointaines limites.

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