Le réveil des dragons
de Morgan Rice

critiqué par CC.RIDER, le 1 mars 2015
( - 65 ans)


La note:  étoiles
Fantaisie pour ados peu exigeants
Kyra, 15 ans, est une jeune fille un peu garçon manqué qui rêve de devenir une vraie guerrière. Elle est déjà championne de tir à l'arc mais n'a le droit de tirer que sur les arbres. C'est également la fille de Duncan, le gouverneur d'une cité qui refuse de se soumettre aux envahisseurs Pandésiens. Alors qu'elle rentre dans sa ville de Solis, elle découvre que ses deux frères aînés, Brandon et Braxton, âgés de 17 et 18 ans, veulent emmener à la chasse Aidan, le benjamin à peine âgé de 10 ans. Elle tente de les en dissuader mais n'y parvient pas. Alors, elle décide de suivre de loin ses trois frères jusqu'au plus profond du lugubre Bois des Epines où peuvent se trouver de vilains Trolls échappés des Flammes et bien d'autres dangers. Pris de boisson, les deux aînés veulent obliger le petit Aidan à affronter un énorme sanglier. Aidan en est tout à fait incapable. Il reste tétanisé sur place. L'affaire aurait pu tourner au désastre si Kyra n'était pas intervenue...
« Le réveil des dragons » est le premier tome d'une série de fantaisie jeunesse intitulée « Rois et sorciers ». Assez agréable à lire car fonctionnant sur le principe du « page turner », chaque chapitre s'achevant sur un rebondissement amenant à lire le suivant, le livre ne brille ni par son originalité ni par la qualité de son écriture. Morgan Rice n'est pas le nouveau Tolkien mais il dispose d'une riche imagination et sait raconter une histoire simple et efficace qui peut convenir à un certain public adolescent mais qui peut agacer les adultes qui aimeraient un peu plus de sophistication dans les ressorts dramatiques et une psychologie des personnages un peu plus travaillée. Le style, fluide et agréable, souffre cependant de plusieurs défauts : présence de nombreuses coquilles et fautes d'orthographe (« il courrait » au lieu de « il courait », « palier » confondu avec « pallier »et employé intransitivement, « grosses cernes » alors que le mot cerne est masculin pour ne citer que quelques exemples), grossières erreurs de concordance des temps, conjugaison approximative (« il la bue » pour « il la but », « qui avait était » en lieu et place de « qui avait été »), répétitions, pléonasmes... Albin Michel présentant Rice comme un auteur de best-sellers américains, il est étonnant de constater de tels manques de professionnalisme chez un éditeur aussi sérieux. Où sont passés les correcteurs et autres relecteurs ? Du divertissement à déconseiller à ceux qui gardent au cœur le respect de notre belle langue.
Morgan Rice - La plus horrible des traductions en français 1 étoiles

Les séries de livres :
> ROIS ET SORCIERS
> LA QUÊTE DES HEROS
> UN TRÔNE POUR DES SOEURS
Probablement déjà mal écrits par l'auteur Morgan Rice, semblent, en plus, traduits par un enfant de 2 ans... c'est inadmissible qu'un éditeur accepte de produire des m..... pareilles !
En 50 ans je n'ai jamais lu pareille daube.
A FUIR ABSOLUMENT !!!!

SF - - 65 ans - 21 août 2020


Comme un goût de déjà vu... 1 étoiles

Petit résumé :

- un mur de flammes au Nord protégeant l'invasion nordiste par des trolls
- jeune fille Kyra voulant être soldat, attitude désapprouvée par sa famille, accompagnée d'un loup et pouvant approcher les dragons (pourtant disparus depuis des milliers d'années)
- ville du nord enneigée dirigée par une grande ville plus au sud
- bagarre finale de ce livre, grande armée en surnombre comparée à l'autre (clan de Kyra) , et assaut final mené par le dragon venu les sauver au dernier moment

Je ne sais pas pour vous, mais moi j'ai comme un goût de déjà vu..... qui m’écœure! Heureusement que cet Ibook était gratuit, sinon j'aurais demandé le remboursement de celui-ci!!!

Loranne - - 36 ans - 8 novembre 2018


Fantasy classique très simple 5 étoiles

Dans cette fantasy tout ce qui a de plus classique l'on suit les destins croisés de plusieurs personnages avec l'un qui occupe le devant de la scène.

On a tout d'abord une jeune fille de quinze ans, qui comme à l'accoutumée à des origines qu'elle ne connaît pas vraiment un pouvoir qui se révèle et une prophétie dont elle fait l'objet, évoquée mais qui ne sera pas dévoilée dans ce premier opus.

Alec un jeune garçon de quinze ans qui prend la place de son frère aîné handicapé et qui était désigné pour la surveillance et la protection des Flammes.

Merck, un homme mûr, genre tueur à gages avec tout de même une certaine ligne de conduite qui lui est propre, et qui veut se repentir de sa longue série de meurtres.

Et pour terminer Vésuvius, le roi des Trolls qui n'a qu'une obsession franchir les Flammes pour détruire les humains.

Bien sûr autour de ces personnages centraux gravitent des personnages secondaires que l'on évoquera ultérieurement s'ils prennent de l'importance au fil des différents opus.

En toile de fond le royaume d'Escalon occupé par les troupes de l'Empire de Pandésia qui font régner les lois selon leurs envies du moment. Cet univers médiéviste se révèle des plus basiques avec les Flammes une barrière de feu magique séparant le royaume du territoire des Trolls. Un postulat de départ, avec la prophétie rabâché maintes et maintes fois qui avec ce mur protecteur depuis le Trône de Fer, ce qui dénote il faut bien l'admettre un certain manque d'originalité. Une faune des plus classiques elle aussi avec des Trolls, un Dragon... rien de bien neuf dans le début de cette saga qui comme à l'habitude risque comme la précédente d'être très longue.

Les personnages centraux se révèlent pour certains attachants, notamment les deux adolescents qui sont assez bien définis, le spécialiste de l'assassinat intéressant de par son côté torturé, mais les méchants quand à eux se révèlent trop manichéens.

La plume et le style de l'auteur sont simples, mais le gros, gros point noir réside dans un français approximatif et le texte est parsemé d'un nombre considérable de coquilles.

Une fantasy divertissante qui n'apporte rien de novateur au genre, plutôt orientée jeunesse, mais que l'on ne conseillera pas à cette tranche d'âge cela pourrait nuire à l'emploi de notre belle langue. Il est préférable si vous voulez lire l'auteur de s’oriente vers sa première longue saga dont le début au format papier est plus respectueux du lecteur.

Goupilpm - La Baronnie - 67 ans - 4 janvier 2018