L'art italien
de Michel Feuillet

critiqué par Veneziano, le 27 février 2015
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Du 15ème au 17ème avant tout
Ce petit ouvrage tente de relever la gageure de présenter tout l'art italien en 120 pages environ. Il montre bien que ce pays constitue la patrie des arts, comment il a initié la Renaissance, après avoir maîtrisé le Gothique qu'il n'a pas inventé. Aussi un choix éditorial s'est-il imposé : l'auteur a choisi de privilégier la période où l'Italie s'est montrée la plus novatrice et en avance sur son temps, soit du XVème au XVIIème siècle. Il y est bien expliqué la prépondérance de la Toscane, du mécénat des Médicis, du rôle des commandes papales et celui de l'école vénitienne, avec Titien et Bellini, notamment.

Cette synthèse, fatalement foisonnante, est assez claire, fait preuve de cohérence dans ses choix. A titre personnel, comme les habitué-e-s de ce site peuvent s'en douter, je regrette que l'époque contemporaine soit traitée de manière aussi rapide ; aussi ce livre pâtit-il du manque d'illustration, inhérent à cette célèbre collection de vulgarisation grand-public.
Heureusement, l'enthousiasme de l'auteur, qui transparaît clairement dans ces lignes, donne envie d'aller plus loin ; l'un des objectifs est donc atteint.