critiqué par Pascale Ew., le 24 février 2015
( - 56 ans)

La note: étoiles

Accompagner, tout simplement

Une petite-fille raconte la fin de vie de sa nonna et en profite pour se rappeler toute sa vie : mariée à un homme qu'elle connaît peu et qui habite en Belgique, Prisca Azzalini, mène une vie pauvre, âpre, soumise, dans une non-communication permanente, où les mots sont remplacés par l'alcool. ("tu n'as été valorisée toute ton existence qu'en étant cela : une mère, une épouse, une femme qui s'oublie au profit des autres.")
L'auteure alterne les chapitres écrits à la troisième personne (le présent) et à la deuxième personne (le passé).
Le plus touchant, c'est l'accompagnement qu'elle fait et apprend à faire au fil des mois ("notre seul moyen de l'accompagner jusqu'au bout est d'accepter qui elle est véritablement.")
L'auteure a certainement vécu cela car elle décrit très bien la réalité, surtout celle de la mort et des personnes qui par exemple, lâchent prise juste après le départ de leur(s) proche(s).