Sous les bruyères
de Belinda Bauer

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 22 février 2015
(Montréal - 54 ans)


La note:  étoiles
Jeu de chat et souris
Il y a dix-huit ans, un tueur en série d’enfants a sévi dans les landes britanniques. Mais un crime ne lui a pas été attribué, celui de Billy. Le neveu de la victime, Steven douze ans, croit dur comme fer que Avery est responsable de la mort de son jeune oncle. Il creuse partout dans la région afin de le prouver. Mais ses échecs l’amènent à une conclusion, il doit écrire au meurtrier incarcéré pour lui demander de l’aide et ce dernier est ravi de ressasser ses délicieux souvenirs pervers.

L’auteure avoue en postface que ce roman n’était pas destiné à être un thriller. Cela est évident après un moment. L’histoire tourne en rond et se répète. Par contre, l’illustration des déchirements de cette famille à jamais affectée par ce meurtre en est d’autant plus réussie. La plus grande qualité du roman est l’évocation du climat. Il se dégage à chaque page l’odeur de l’humidité et de la terre, le froid et la morsure du vent.

Une histoire d’une grande simplicité avec une finale un peu bâclée. Mais néanmoins, un bon divertissement.