Réserve ta dernière danse pour Satan
de Nick Tosches

critiqué par Antihuman, le 1 février 2015
(Paris - 41 ans)


La note:  étoiles
et après ?
Ce livre nous explique d'abord comment certains artistes rock sans talent ont réussi (car leur manager payait la plupart du temps les radios pour qu'ils passent leur disque), ensuite comment d'autres plus talentueux ont galéré toute leur vie, puis encore, comment les grands studios montaient leurs affaires dans le temps: telle que la célèbre maison de disques "Capitol records" à la tour située sur le boulevard du strip à Hollywood.

Tosches parle aussi de ces groupes friqués qui pillaient les répertoires d'autres chanteurs/compositeurs blues ou rock'n roll pour faire du fric. Par exemple avec la chanson "Sally Goes Round The Sun", reprise 15 000 fois sans que l'auteur ne touche un seul denier. Puis il y a la mafia juive et ses petites habitudes normalistes sinon plutôt ringardes, les groupes niais et artificiels qui ont cartonné comme les Beatles, les exigences de ces pourceaux de la mode nés avec une cuiller d'argent dans la bouche, etc... etc... etc...

L'inconvénient étant que l'écrivain se répète tellement de fois à nous ressasser les liens entre le show-biz et le monde du crime (lisez donc l'anecdote concernant Robert De Niro c'est amplement suffisant...) que son bouquin, à l'écriture très dense, est plutôt pénible à lire à la longue. J'ai préféré "Héros oubliés du rock", un ouvrage plus punchy et un peu moins caricatural à mon avis.

*à noter que la traduction de ces chroniques est dû à Hélène Frappat, la collaboratrice de l'émission parfois insolente nommée "Mauvais Genres" sur FRANCE-CULture.