Bienvenue en Transhumanie : Sur l'homme de demain
de Geneviève Ferone, Jean-Didier Vincent

critiqué par Colen8, le 31 janvier 2015
( - 82 ans)


La note:  étoiles
« Voici venu le temps des cyborgs »
Pour les adeptes du mouvement posthumain, né aux Etats-Unis dans la continuité de la cybernétique des années 50’ l’homme est en train d’abandonner l’état de nature. Séduit par l’utopie d’un bonheur universel il se projette dans une vie hors sol, artificielle où progressivement les prothèses réparent et remplacent les organes vieillis ou défectueux. Une apocalypse, se déploie menée par quatre cavaliers d’un genre nouveau : la flamme du premier est le symbole de l’énergie, la coupe d’or du second représente la finance, les nuages entourant le troisième annoncent les désordres climatiques, le glaive brandi par le quatrième préfigure la révolte. Croissance et création de richesses sont antinomiques de la préservation des ressources. Le développement durable est un simple cache-misère pour se donner bonne conscience en ne changeant rien. Ce constat justifie un « en avant toutes » dans les NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, information et communication, sciences cognitives) sans de espoir retour à un état antérieur. Un seul credo : tout ce qui est possible se fera. La médecine n’est plus là pour soigner, mais pour entretenir plus de vie jusqu’à savoir fabriquer du vivant et s’affranchir de la reproduction sexuée. Etre ou ne pas être …