La molécule du désir
de Alex Varenne

critiqué par Antihuman, le 27 janvier 2015
(Paris - 41 ans)


La note:  étoiles
"Rouler sans but, sans contrainte. Quelle ivresse !"
A l'heure d'une époque particulièrement hypocrite (oui, oui, là nôtre...), ou toute séduction et approche sont devenues désormais impossibles sinon obsolètes - puisque tous les gens biens sont en couple fidèle comme chacun sait dés 16 ans, et que ce puritanisme aseptisé mais surtout anti-mâles fait la loi un peu partout, j'ai trouvé que l'histoire d'anticipation de cet album, conçue un peu à la manière de Manara dans "Le Déclic", était plutôt remarquable et du moins tendance. Non à tous les racismes...

"La molécule du désir" coûte seulement 22 euros, cela n'arrachera donc à votre portefeuille qu'une somme infiniment moindre que celle mensuelle que vous payez honteusement à ce site web ridicule au logo rose et bleu (ou alors rosâtre) pour échapper à la misère sociale et relationnelle de votre couple. De plus ici, le récit est tangible et les dessins érotiques n'y sont que rarement gratuits; fait rare dans les ouvrages sexy ou un certain stakhanovisme industriel est bien souvent de rigueur tel que à l'intérieur de ces films pornos du samedi soir. Oh, bien sûr cela est parfois caricaturale mais aux grands maux les grands remèdes, vive la science ! Et quoi de plus vulgaire de vouloir seulement réveiller une libido de toute façon moribonde ?

De toute façon, ce ne sont certainement pas tous ces animaux domestiques accompagnés et escort-girls du grand monde qui vont me contredire !


*Ce livre est destiné à toutes les folles hystériques et érotomanes divers et en devenir du monde entier, mais peut-être pas à tout public.


résumé

Le Dr Steiner découvre pour le compte d'un laboratoire suisse une molécule qui décuple le désir. Elle trouve en la personne de sa jeune assistante Japonaise Yumi, une volontaire pour tester le produit sur tous les mâles qu'elles rencontrent avec des effets à la fois très bandants et très drôles. Un nouvel inédit de Varenne de 250 pages dont seulement un tiers avaient déjà été publiées aux éditions Geisha. Format et présentation identiques à "Hot Dreams" dont le premier tirage est épuisé.