Frank Merriwell à la Maison Blanche
de Ward Moore

critiqué par AmauryWatremez, le 13 janvier 2015
(Evreux - 54 ans)


La note:  étoiles
Un androïde à la Maison Blanche ça se peut pas
Dans « Franck Merrywell à la Maison Blanche », écrit en 1973, Ward Moore imagine l'accession au pouvoir d'une machine contrôlée par les plus riches, par les lobbies économiques et communautaires. Le robot choisit de s'appeler Franck Merrywell comme un héros de littérature populaire exemplariste des années 30, un héros doué de toutes les qualités, sportif, courageux, intelligent, sobre, bien sûr, et abstinent, cela va de soi. Il est d'abord élu conseiller municipal à New York, puis au Sénat américaine et il finit par devenir président suite à une habile campagne électorale s'appuyant sur un matraquage publicitaire et médiatique sans précédent.

A partir de là, on voit bien la fantaisie de tout cela, le président des États Unis, tout comme le français, est élu sur des critères de choix politiques raisonnés et mesurés, intelligents, n'ayant rien à voir avec les préjugés des citoyens consommateurs. On voit bien le manque de sérieux de cet auteur de SF se permettant autant d'approximations. Heureusement que tu lis seulement des livres sérieux ami lecteur ?