Le Saint et les faussaires
de Leslie Charteris

critiqué par Antihuman, le 19 décembre 2014
(Paris - 41 ans)


La note:  étoiles
A saint, sains et demi...
Drôle parfois d'observer comme les univers simplistes des héros de fiction prennent corps dans la réalité: ainsi que dans ce polar ou des gangsters, pas très futés, ont des prétentions de lettrés et tentent de donner des leçons aux gens essentiellement dans le but de vendre leur came.

Cela le Saint n'en a cure, et se permet aussi de donner des fessées aux héroines plutôt glamours mais impudentes tout comme à ces armoires à glace physionomistes et en même temps pas très malins. C'est triste mais c'est souvent le cas en fait, les méchants sont rarement des flèches et disons-le au royaume des aveugles; les idiots éclairés des empereurs.

On a fait pire depuis et je rappelle que les aventures du Saint n'ont rien à voir avec les séries TV - les récits de Charteris étant beaucoup plus caustiques et, en cela, dignes quelque part des meilleurs romans policiers... sinon des vrais de vrais.