Du brut pour les brutes
de San-Antonio

critiqué par Pierrot, le 30 novembre 2014
(Villeurbanne - 72 ans)


La note:  étoiles
C’est bien un cru…Sans bulle
Que cette 39è cuvée San Antonio. On est loin des Mouette & chardon ou même d’une Veuve clito. Tout juste si notre auteur pour écrire cette histoire d’espionnage, carburait avec un Cerdon de la région, pour se faire un peu mousser avec ce millésime.
Sans plus !
Ca y est ! 9 étoiles

Ca y est ! Nous y voilà : « Du brut pour les brutes » est à mes yeux le premier excellent San-Antonio de la série. Tout y est : le trio San-A. Béru Pinaud actif augmenté de Matthias qui participe lui aussi à l’intrigue. Mieux : l’intrigue, même si elle est particulièrement bien ficelée avec rebondissement final, ne constitue pas l’unique attrait du bouquin. Les rapports entre les personnages constituent une part importante de l’intérêt qu’on peut porter à ce genre de bouquin…

Tout y est :
- Des calembours sur les noms de personnages et de lieux : le père Turbet , Louis Trèze, le brocanteur, Jean Névudautre ; le domaine de Lamain-Aupanier, commune de Courmois-sur-Lerable…
- Le Kama sutra personnel du commissaire commence à s’étoffer au fur et à mesure qu’il dévêt ses conquêtes…
- Des digressions en veux-tu en voilà, avec en particulier celle (trop longue pour être retranscrite ici) sur « Le cidre », une pièce de théâtre qui a beaucoup ému Béru, page 142…

J’allais oublier : une intrigue bien ficelée : un réseau de vol de plans militaires est à démanteler par notre célèbre commissaire. Intéressant non ?
Bon : J’ai bien entendu hâte de lire le suivant le mois prochain pour confirmer (ou non) que la recette est bien établie d’un bon San-Antonio, dès les années 60 ; alors que je voyais plutôt cela vers 1968/70…

Lecassin - Saint Médard en Jalles - 68 ans - 19 août 2015