Fugue pour violon seul
de Tedi Papavrami

critiqué par Bernard2, le 17 novembre 2014
(DAX - 74 ans)


La note:  étoiles
Un paresseux de génie
Tedi Papavrami est né en 1971 à Tirana, dans un pays en pleine dictature communiste. Son père l'initie très tôt au violon, et il fait preuve d'un don hors du commun. Mais, particulièrement paresseux, il trouve toutes les astuces possibles pour ne pas pratiquer l'instrument...
Son génie compense largement son manque de travail. Enchaînant les concours et les prix, l'enfant prodige est envoyé en France pour parfaire son éducation de l'instrument. Il est accompagné de son père, puis de sa mère. A l'occasion d'un concours musical qu'il remporte, ses deux parents se retrouvent en France en même temps. Ils demandent l'asile politique. Les reste de la famille, resté en Albanie, va subir la répression du régime totalitaire.
Un livre passionnant, où se mêlent la vie musicale (en prenant de l'âge, Tedi va réellement s'investir dans son art) et les descriptions d'un régime politique aujourd'hui disparu, d'une totale absurdité, pourtant dépeint avec une certaine dose d'humour...