Tout le plaisir est pour moi
de San-Antonio

critiqué par Pierrot, le 16 novembre 2014
(Villeurbanne - 72 ans)


La note:  étoiles
Cette histoire est une histoire qu’on ne voit pas tous les jours…
En France à cette époque, il devait être rare, voire même improbable qu’un sursis soit obtenu pour un condamné à mort moins de deux jours avant la peine capitale. Qu’à cela ne tienne, San Antonio est là pour prouver le contraire, puisqu’il est sollicité (par une poule, peut-être la 83 é, mais certainement pas celle de Haydn en tout cas) pour essayer de sauver un camé à la gravure néfaste, qui avant l’heure semble hélas, avoir perdu la tête. (Car il n’est toujours pas prouvé en effet qu’être détenu libère des cellules…)
Même si on suit cette intrigue d’un bon œil, il s’avère qu’ici la gaudriole de mon point de vue en tout cas, est un petit peu reléguée au second plan. Malgré ça, comme le prouve cet extrait l’humour ne manque pas.
"Je trouve le gros en train de baratiner ma visiteuse. Il cause théâtre. Elle l’écoute d’une oreille distraite. Le Béru de service lui explique que sa femme est passionnée d’art lyrique et qu’elle le trimbale à l’opéra tous les dimanches en matinée. La dernière fois, on donnait, dit-’il, Pédéraste et Médisance."
Vous savourer quand même, qu’ celle-là, elle est bonne à l’apéro. Et que tout le plaisir est, pour le fervent lecteur que je suis.