La Cité des esclaves Vol.1
de Shinichi Okada (Scénario), Hiroto Ooishi (Dessin)

critiqué par Antihuman, le 1 novembre 2014
(Paris - 41 ans)


La note:  étoiles
"Pour pouvoir venir ici, je vendais mon corps dans un club et à l'extérieur."
"Boom !" Ce manga est un direct du droit particulièrement frustre et ne ménage pas ses piques contre ces petits rois et mauviettes diverses de toutes nations qui s'y croient (surtout quand ils sont ensemble d'ailleurs...)

A peine dans l'anticipation le récit pourrait sortir du journal de 20 Heures, sinon de la rubrique faits divers, et laisse étrangement un goût de déja vu. Je ne vais donc pas rogner l'intérêt que cette oeuvre urbaine bien dans son temps pourrait avoir pour vous en révélant d'emblée la trame, mais sachez que certains vont morfler: La Cité des esclaves redistribue les cartes, puis disparaît dans le néant en une épaisse fumée noire narrative...

Seul bémol, la vulgarité très crasse des dialogues des protagonistes et un certain ton bien démago, cette fois sans aucun solitaire pour relever le tout. Dépêchez-vous si vous aimez les cases actuelles et mordantes, mais je vous aurais prévenu.



résumé



Tokyo, de nos jours. Une jeunesse désabusée joue à se faire peur grâce à un objet qui alimente de nombreuses rumeurs sur internet : le SCM.

Le SCM, ou Slave Control Method, permettrait d’instaurer avec sa cible une relation de maître à esclave. Il n’en faut pas plus à toute la galerie de protagonistes de ce jeu de massacre d’un nouveau genre pour se lancer dans une course éperdue à la manipulation où mensonges et coups bas sont de mise, et dont personne ne sort gagnant.