La Maison de Poupées
de Junji Itō

critiqué par Antihuman, le 11 octobre 2014
(Paris - 41 ans)


La note:  étoiles
"Manipuler nos pantins jour après jour, de ville en ville..."
Ce roman graphique présente des comportements byzarres... vraiment très byzarres fleurant le pathologique; donc que ceux qui préfèrent le sourire artificiel d'une prostituée en général passent leur chemin, ils se sentiront là agressés en lisant la Maison de Poupées.

Violent, brutal, âpre, mais aussi paradoxal, le propos de ce noble manga est très au-dessus de la moyenne des productions en tout genre. Il nous rappelle aussi que nous ne sommes que des hommes (enfin pour la plupart d'entre nous) quoique nous prétendons être et va même un peu plus loin !

Il y a bien sûr de la "Twilight Zone" dans l'écriture de Junji Itō et de cet étrange achevé que l'on ne trouve que très rarement ces jours-ci, au moment ou la plupart veulent que tout s'explique dans n'importe quelle oeuvre et avec svp une fin heureuse.


Ce livre comprend 7 récits:

- Ice cream bus

- La Maison des camarades

- Tabagie

- Le Vieux disque

- La Chambre du sommeil

- L'Homme aux cadeaux

- La Maison de poupées



résumé

Plongez dans l'univers unique et inquiétant de Junji Ito. La Maison de Poupées vous invite à découvrir sept histoires courtes où le quotidien bascule soudainement. Qu'agisse d'un camion de glaces, d'un paquet de cigarettes où d'un simple marionnettiste, rien ni personne n'est jamais ''normal'' et rien ne peut vous préparer à ce qui vous attend.